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Accident à Plaine-Magnien : un jeune de 19 ans succombe à ses blessures

Keshav Hanzeraz a poussé son dernier soupir mercredi en début de soirée à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle. Le jeune homme aurait perdu le contrôle de son van le jeudi 1er décembre.

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Triste fin pour Keshav Hanzeraz. Cet habitant de Mahébourg avait quitté son domicile très tôt le jeudi 1er décembre pour se rendre à son travail. Il était loin de se douter qu’il avait rendez-vous avec la mort. Arrivant à hauteur du chemin Le Chaland à Plaine-Magnien, le jeune homme, qui était au volant d’un van, aurait perdu contrôle de son véhicule. Il a terminé sa course sur un terrain en friche.

Grièvement blessée, la victime a été transportée à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle, où elle a été admise à l’unité des soins intensifs. Après six jours à l’Intensive Care Unit, Keshav Hanzeraz a rendu l’âme le mercredi 7 septembre. L’autopsie pratiquée par le médecin légiste, le Dr Prem Chamane, a attribué son décès à une rupture du foie.

Le bilan s’alourdit

Depuis le début de l’année, il y a eu 133 morts sur nos routes, contre 122 lors de la période correspondante l’année dernière. Le nombre de victimes est donc en hausse.

Les parents de Keshav Hanzeraz sont sous le choc. Keshav était enfant unique. Ses parents sont bouleversés après la disparition brutale de leur fils. La mère de Keshav ne cesse de pleurer et son père n’arrive pas à croire que son enfant est parti à tout jamais.

Toujours prêt à aider

« Toute la famille est attristée. Keshav et moi vivions sous le même toit. Il était un bon garçon, toujours obéissant et prêt à aider son prochain. Kan nou dir li rann enn servis, li fini fer li ek zame li pou refiz ou », se lamente Sevami, la tante de la victime, âgée de 47 ans.

Les funérailles de Keshav Hanzeraz ont eu lieu jeudi à 15 heures. Des proches se sont réunis jeudi après-midi au domicile en hommage au jeune homme. Pleurs et tristesse envahissaient l’atmosphère. « Ses parents sont terrassés par une immense tristesse. Après les funérailles de Keshav, sa mère était dévorée par le chagrin. Elle s’était renfermée sur elle-même. Elle braquait un regard vide sur son fils qui gisait sur le canapé mortuaire », raconte Sevami.  

La tante de Keshav relate au Défi Quotidien que Keshav croquait la vie à pleines dents. « Il était toujours joyeux et il jouissait de la vie. C’est triste qu’il soit mort dans des circonstances tragiques. Keshav finn tou letan ena respe pou nou ek li ti enn bon garson. C’est une grande perte pour la famille. »

 

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