« La nouvelle alliance de l’opposition réussira-t-elle son premier test de popularité au congrès ? » C’était le thème de l’émission Au cœur de l’info, animée par Prem Sewpaul, sur Radio Plus, hier. Alain Gordon-Gentil, journaliste et écrivain, estime que pour le bon fonctionnement de la démocratie, il faut un bras de fer entre deux blocs politiques lors des élections générales. Ce qui manquait lors des élections de 2019. « Pa kapav enn kote ena ek lot kote vid », dit-il. L’alliance Part travailliste (PTr)-Mouvement militant mauricien (MMM)-Parti mauricien social-démocrate (PMSD) vient, selon lui, « rétablir l’équilibre ».
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« Maintenant, qui va remporter les élections et qui va perdre ? C’est une autre question. Mais le fait que cet équilibre a été rétabli, c’est bon pour la démocratie et pour le pays », avance-t-il. Il considère cependant que les trois leaders de cette alliance PTr-MMM-PMSD ont mis du temps à concrétiser cette alliance. « Ils ont tenu en otage le désespoir de la population. La population désespérait, mais ne voyait rien venir. » Pour Alain Gordon-Gentil, les circonscriptions rurales ne sera pas un handicap pour la nouvelle alliance, avec le MMM et le PMSD dans les rangs. « Car de nombreux Mauriciens estiment que jamais le pays n’a été dans un tel état de délabrement social et moral. Et c’est un sentiment qui transcende toutes les communautés », considère-t-il.
Pour le journaliste et observateur, Bernard Sawmi naden, la « synergie » entre les trois partis de l’opposition parlementaire existait à l’Assemblée nationale.
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