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Allégation de complot : le CCID veut vérifier les comptes bancaires des journalistes

Interrogatoire crucial pour les trois journalistes du groupe La Sentinelle, mardi, aux Casernes centrales. Ces derniers, qui sont sous le coup d’une arrestation, ont été soumis à une soixantaine des questions. Ils ont fait valoir leur droit au silence. Les enquêteurs veulent avoir accès à leurs comptes bancaires pour des vérifications.

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Le directeur des publications de La Sentinelle, Nad Sivaramen, et les journalistes Axcel Chenney et Yasin Denmamode ont été longuement interrogés en présence de leurs avocats, mardi, par les hommes de l’ACP Devanand Reekoye. Cela à la suite des allégations d’Husein Abdool Rahim. Ils ont été confrontés aux messages WhatsApp échangés avec Husein Abdool Rahim et au « faux affidavit ». Mais les trois employés de La Sentinelle ont fait valoir leur droit au silence.

Les enquêteurs leur ont demandé de remettre leurs téléphones portables afin qu’ils vérifient les messages échangés avec le principal dénonciateur Husein Abdool Rahim. Les trois hommes ont refusé, invoquant leur devoir de protéger leurs sources et les informations confidentielles. Les enquêteurs veulent également avoir accès à leurs comptes bancaires. Husein Abdool Rahim avait également déclaré avoir été hébergé dans un hôtel.

Les enquêteurs demanderont un ordre de la Cour pour avoir accès aux téléphones portables  et aux comptes bancaires des journalistes. L’aide des techniciens de WhatsApp sera aussi sollicitée pour décrypter les messages échangés.Par ailleurs, Husein Abdool Rahim a identifié Nad Sivaramen, Axcel Chenney et Yasin Denmamode comme étant ceux qui auraient, selon lui, comploté pour faire tomber Ravi Yerrigadoo.

En outre, durant leur interrogatoire, les trois journalistes ont été soumis à un prélèvement ADN pour les besoins de l’enquête. Après l’exercice, Nad Sivaramen, Axcel Chenney et Yasin Denmamode ont été autorisés à rentrer chez eux.Ils devront se rendre à nouveau au CCID ce mercredi pour la suite de l’enquête. Les enquêteurs comptent  solliciter l’avis du Directeur des poursuites  publiques pour décider de la marche à suivre.


Me Robin Ramburn : « Mon client a participé à une parade d’identification »

« L’enquête s’est bien passée. Les policiers ont été très courtois. Mon client a participé à une parade d’identification. Nous allons retourner aux Casernes centrales ce mercredi. On saura alors ce que la police va faire ». « Mo pou la enkor enn fwa », dira, pour sa part, le journaliste.

Hervé Duval, avocat de Nad Sivaramen : « Nous avons complété les exercices de questions»

« Nous avons complété l’exercice de questions ainsi que toutes la procédure. Je ne comprends pas très bien. Mon client est toujours  ‘under arrest’, mais a été autorisé à partir ». Nad Sivaramen dira lui avoir été soumis « à des prélèvements d’empreintes. Nous allons revenir demain ».

Axcel Chenney : « Nanie pa arive pou nanie »

« Se ki ena a linterieur lanket, c’est très joli à voir. Pa kapav dir plis ki sa. Peut-être que l’enquête de l’express sur l’affaire Bet365 n’est pas terminée. Nanie pa ariv pou nanie. Demin (mercredi) nou repran ».

L’inspecteur Coothen : « Les enquêteurs vont décider de la marche à suivre »

L’inspecteur Shiva Coothen, de la cellule de communication de la police, explique que les trois journalistes, relâchés sur parole, devront retourner au CCID ce mercredi. « Les enquêteurs doivent vérifier certaines informations. Les journalistes restent à la disposition de la police. Ils sont en état d’arrestation, mais ont bénéficié du privilège de pouvoir rentrer chez eux. Les enquêteurs vont décider de la marche à suivre ».

 

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