Faits Divers

Allégation de fausse promesse de mariage : elle accuse un policier de l’avoir mise enceinte

poste de police de Piton

Une femme de 26 ans est plongée dans le désarroi depuis que son ex-amoureux, un policier de 23 ans, l’a abandonnée après l’avoir engrossée et lui avoir promis le mariage. Elle est enceinte de cinq mois et deux semaines. Le policier devrait être entendu sous peu.

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Ils se sont rencontrés dans un mariage de la localité. Nisha (prénom fictif), et son ex-amoureux Luvish, un policier, sortaient ensemble depuis deux ans. En octobre 2017, Nisha apprend qu’elle est enceinte. Toute joyeuse, elle partage cette nouvelle avec Luvish qui était loin de se réjouir. Plus tard, selon les dires de Nisha à la police, son amoureux promet de l’épouser et lui affirme qu’il assumera ses responsabilités de père.

Cependant, deux mois plus tard, le futur père s’éloigne d’elle et ne répond plus ni à ses appels, ni à ses messages. Peu après, Luvish l’informe qu’il a mis fin à leur relation.

Ce n’est que le 11 janvier dernier que Nisha s’est résolue à consigner une déposition contre son amoureux au poste de police de Piton pour fausse promesse de mariage.

Contactée par le Défi Quotidien, Nisha ne cache pas sa colère. « Luvish m’a trahie et je ne pourrai jamais lui pardonner. Il m’affirmait que ce n’était pas son bébé et qu’il n’accepterait jamais cet enfant. Ensuite, il est revenu avec d’autres prétextes en me disant que ses parents n’appréciaient pas notre relation. Or, précédemment ils avaient exprimé leur accord et voulaient ce mariage. Luvish m’a aussi raconté que ses parents avaient arrangé son union avec une autre fille et qu’il mettait fin à notre histoire pour ne pas déplaire à ses parents. Il aurait dû y penser avant de me mettre enseinte. Il a gâché ma vie. Si dès le départ, il m’avait dit qu’il n’est pas prêt à devenir père, j’aurais pris mes précautions pour ne pas avoir un bébé. Il n’aurait pas dû me bercer avec de faux espoirs. Maintenant, c’est trop tard », fulmine la jeune femme.

Elle souligne que le policier, qui a un caractère possessif, l’a déjà agressée dans le passé. « En mai dernier, il m’a frappée et j’en ai informé la police. Il n’appréciait pas que j’utilise les applications Facebook et Whatsapp pour communiquer. Depuis, j’y ai renoncé, par amour pour lui. Aujourd’hui, il joue avec mes sentiments. Je laisse la police faire son travail. Je crois fermement en la justice. D’ailleurs, dès que le bébé viendra au monde, j’effectuerai un test ADN pour établir sa paternité et faire éclater la vérité », affirme Nisha.

Le Défi Quotidien a contacté le policier sur son lieu de travail. Il a réfuté en bloc ces allégations. « Ce sont des mensonges, je dirai la vérité quand la police me convoquera », dit-il. L’enquête est supervisée par l’inspecteur Chacoory.

 

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