« La contribution du parti Rezistans ek Alternativ au pays est de transformer et changer le statu quo en ce qui concerne la politique actuelle », affirme Ashok Subron. Le porte-parole du mouvement de gauche intervenait à l’occasion du 183e anniversaire de l’abolition de l’esclavage, au musée de Fort Hendrick, à Vieux-Grand-Port, ce jeudi 1er février.
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Ashok Subron propose que la Constitution reconnaisse que l’esclavage, tel qu’il existait à Maurice, a été et reste un crime contre l’humanité. «Enn pep ki pa rekonet so listwar, se enn pep ki pou reprodwir lopresion», estime-t-il.
«Le peuple mauricien et les générations à venir doivent être reconnaissants envers les combattants de la liberté, comme Anna de Bengale, qui a marqué l’histoire de la résistance et du marronnage durant la période de l’esclavage. Elle et ses amis étaient des héros, des 'freedom fighters'», explique Ashok Subron.
Le porte-parole de Rezistans ek Alternativ demande à l’État mauricien de mettre sur pied une commission composée de membres parlementaires et extraparlementaires pour pouvoir compléter des recherches et regrouper toute la documentation historique nécessaire qui se trouve à l’université de Cape Town.
«Notre combat est de ne pas reproduire l’esclavage. A titre d’exemple, les conditions dans lesquelles les travailleurs étrangers vivent sont déplorables», souligne Ashok Subron.
Ruth Rajaysur/Preity Ramessur-Bhoyroo
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