Avions survolant l’espace aérien mauricien: l’Icta autorisera la téléphonie à bord

Les avions survolant l’espace aérien mauricien auront prochainement l’autorisation de proposer à leurs passagers les réseaux de téléphonie GSM (Global System for Mobile Commu-nications), 3G et 4G (troisième et quatrième générations) permettant de téléphoner, d’envoyer des SMS et de se connecter à Internet. L’Information and Communication Technologies Authority (Icta) travaille actuellement sur les amendements à apporter aux règlements. La date à laquelle cette autorisation prendra effet n’est pas encore connue. Des consultations ont actuellement lieu. Les parties prenantes désirant donner leurs points de vue ont jusqu’au 4 décembre pour le faire.

À 3 000 m d’altitude

Pour des raisons de sécurité, différentes conditions doivent être respectées par les compagnies aériennes désirant offrir ces connexions à bord dans les cieux mauriciens. Tout d’abord, les réseaux GSM, 3G et 4G doivent être activés uniquement à une altitude de 3 000 mètres au minimum, à l’exclusion des phases de décollage, d’atterrissage et de roulage sur le tarmac. L’Icta souhaite ainsi s’assurer qu’il n’y ait pas d’interférences avec les réseaux au sol. Par ailleurs, les avions concernés doivent avoir obtenu toutes les autorisations nécessaires quant aux services de téléphonie auprès des autorités de leurs pays d’origine. Si l’Icta travaille actuellement sur cette autorisation, les connexions 3G et 4G sont, par exemple, déjà autorisées dans l’espace aérien français depuis juillet 2014. Au niveau d’Air Mauritius, selon Donald Payen, vice-président exécutif, aucun avion, à ce stade, n’est équipé pour proposer des connexions 3G et 4G. De plus, la compagnie aérienne ne projette pas de fournir ce service dans l’immédiat. Il faudra attendre 2017 et l’arrivée des six nouveaux Airbus A350 commandés par Air Mauritius pour que la compagnie propose éventuellement ces réseaux téléphoniques à bord. « Les six Airbus A350 disposeront des technologies permettant de déployer les réseaux téléphoniques à bord. Nous réfléchirons alors si oui ou non nous proposerons ces connexions en cabine. À ce stade aucune décision n’a été prise », explique Donald Payen.