Centres de refuge : trois personnes toujours sinistrées

Chitrakoot

Depuis le début des intempéries, les autorités ont mis six centres de refuge à la disposition des sinistrés, notamment : Rose-Belle Social Centre, Poste-de-Flacq Social Centre, Gabriel Martial Community Centre, Pandit Mansaram Social Centre à Flacq, Camp-Rafia Social Centre à Poste-de-Flacq et Vallée-des-Prêtres Community Centre. Ces centres de refuge ont ouvert leurs portes le jeudi 4 janvier.

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À vendredi après-midi, le ministère de la Sécurité sociale a recensé trois sinistrés au centre de refuge à Rose-Belle. « Jeudi, il y avait quatre sinistrés dont un au centre social de Poste-de-Flacq. Mais à ce stade [NldR : vendredi] il y a seulement trois personnes à Rose-Belle Social Centre, une mère et ses deux enfants », affirme Raffick Seegoolam, Deputy Commissoner au ministère de tutelle avant d’ajouter « nous avons mis tous ces centres à la disposition des gens en difficulté, mais nul n’est venu. Même les habitants de  Chitrakoot ont choisi une autre option que le centre de refuge. »

Jeudi, certains habitants de Chitrakoot étaient contre l'idée d'abandonner leurs maisons. Or, une source de la NDRRMC souligne que la loi (plus précisément la section 42 (d) de la NDRRM Act) stipule que la police peut utiliser tout moyen raisonnable pour obliger ceux qui refusent d'évacuer une zone en proie aux catastrophes imminentes, à partir. La source affirme que, dans la pratique, la police n'use pas de la force, mais insiste ardemment auprès des habitants pour qu'ils quittent leurs maisons menacées .


Chitrakoot : la colère des habitants

 « Notre situation n’a pas changé. Les centres de refuge sont une solution temporaire. » C’est ce que nous a confié Mala, habitante de Chitrakoot qui a été sommée de quitter sa maison en raison des grosses averses. Si quatre familles avaient d’abord décidé de rester chez elles malgré le mauvais temps, elles ont finalement quitté leurs domiciles ce vendredi 5 janvier pour se rendre chez des proches. « Nous ne voulons pas aller au centre de refuge.

À chaque période pluvieuse, c’est la même routine où les autorités veulent que nous évacuons les lieux. Si nous avions obtenu notre terrain en 2005, comme le gouvernement l'avait promis, nous aurions déjà construit nos maisons ailleurs », déplore-t-elle.


70 interventions en 22 heures

 Les sapeurs pompiers étaient sur le qui-vive durant ces dernières heures. De 18 heures jeudi 4 janvier à 16 heures vendredi 5 janvier, ils ont effectué 70 interventions, précise Dorsamy Ayacouty, Assistant Chief Fire Officer.

« Nous avons reçu 84 appels sur la hotline 115 et nous avons effectué 70 interventions, dont 45 concernent les accumulations d’eau dans les cours et 25 autres dans des maisons », souligne-t-il. Les pompiers se sont déployés plus particulièrement dans les régions nord où ils ont dû effectuer 22 interventions, notamment à Cottage, Fond-du-Sac, Pamplemousses, Grand-Baie, Plaine-de-Papayes, Triolet, Terre-Rouge et Trou-aux-Biches.

 

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