Actualités

Commission d’enquête sur la drogue : reprise des travaux cette semaine

La Commission Lam Shang Leen reprend ses auditions. Des barons de la drogue purgeant de lourdes peines et leurs avocats seront entendus.

Publicité

La commission d’enquête sur la drogue va reprendre ses auditions cette semaine. Présidée par l’ex-juge Paul Lam Shang Leen, elle devra entendre de gros trafiquants purgeant actuellement de lourdes peines de prison, ainsi que plusieurs membres du barreau dont les services ont été retenus par ces derniers. Notamment les jeunes avocats qui n’ont que quelques années de pratique, mais qui possèdent déjà un patrimoine de plusieurs millions de roupies qu’ils auront à justifier.

Durant ces dernières semaines, la commission s’est penchée sur ces cas et elle devrait également s’intéresser aux policiers et autres gardiens de prison soupçonnés d’être de mèche avec les gros bonnets de la drogue. Ces fonctionnaires devront, entre autres, expliquer comment ils arrivent à enchaîner des voyages, fréquenter de grands restaurants et autres établissements hôteliers cossus tout en finançant l’étude de leurs enfants, malgré leurs maigres salaires.

Les proches de trafiquants, dont certains ont récemment été inquiétés par la commission anti-corruption, devraient également être appelés à s’expliquer. Plus particulièrement sur le volet blanchiment du trafic de drogue et de l’inaction dans certains cas des autorités compétentes pour le gel des avoirs des barons de la drogue.

Deux cas qui retiendront l’attention : celui de Peroomal Veeren, soupçonné de diriger le trafic de sa cellule, et Curly Chowrimoothoo, dont l’épouse a été appréhendée l’année dernière dans la maison familiale, à résidences Kennedy, avec de l’héroïne valant Rs 100 millions importées de Madagascar grâce à une vedette rapide.

Les travaux devront prendre fin dans huit mois et, pour l’heure, peu d’informations ont été ébruitées.

Le Défi Plus a révélé le samedi 8 janvier l’identité des barons de la drogue qui ont reçu la visite de l’avocate Roubina Jadoo-Jaunbocus, aujourd’hui Parliamentary Private Secretary (PPS). À l’époque, elle n’était pas encore engagée en politique et elle a expliqué qu’elle n’a fait qu’entrer une demande de révision de peine pour ces condamnés en Cour suprême. Gratuitement dans la majorité des cas.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !