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Conditions de travail : 300 ‘cleaners’ reçoivent encore entre Rs 1500 et Rs 2200 par mois

La situation de 326 femmes ‘cleaners’ dans les écoles s’est améliorée, mais il reste toujours 300 autres dont les salaires oscillent entre Rs 1 500 et Rs 2 200, selon Jane Ragoo. La syndicaliste a fait ressortir qu’elles n’obtiennent  pas de boni de fin d’année et que leurs emplois sont précaires.

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«La situation de 300 femmes affectées au nettoyage (cleaners) dans des écoles primaires et secondaires est catastrophique », lance la syndicaliste, Jane Ragoo, dans une déclaration téléphonique au Défi Quotidien le jeudi 8 décembre 2016. Elle fait état du cas de 300 cleaners salariées de compagnies privées, responsables du nettoyage des cours d’écoles et de collèges de Maurice.

Elle a affirmé que ces employées ne touchent que entre Rs 1 500 et Rs 2 200 par mois. De plus, leur situation de travail demeure précaire car les compagnies qui les embauchent obtiennent des contrats de nettoyage renouvelables tous les mois. Elles sont donc, elles aussi, sous contrat de 30 jours et elles ne sont pas certaines d’avoir du travail le mois suivant.

« De plus, elles n’ont droit à aucun jour de congé payé (local leaves et sick leaves), ni bonus de fin d’année et ni contrat. Nous avons récemment rencontré Ram Prakash Ramlugun, le Chief Executive du ministère de l’Éducation. Il a concédé que la situation n’est pas normale et a dit qu’il réfléchit pour trouver une solution mais que ce sera difficile », a précisé Jane Ragoo.

La syndicaliste est également revenue sur le cas de 326 autres femmes affectées au nettoyage des écoles employées par la Parent Teachers Association (PTA). Si elle se réjouit que les salaires de ces dernières ont augmenté il y a un an, passant de Rs 1 500 à Rs 8 500, elle regrette néanmoins, qu’à ce jour, elles ne bénéficient toujours pas de congés payés, ne reçoivent pas de fiches de paie et ne possèdent pas de contrat de travail.

Sur un pied d’égalité

« Nous exigeons d’abord que toutes les femmes de ces écoles soient traitées sur un pied d’égalité et reçoivent un salaire décent, qu’elles soient employées par la PTA ou par une compagnie privée. Ensuite, nous demanderons qu’elles aient droit aux congés payés, au boni de fin d’année, à un contrat de travail et à des fiches de paie », a affirmé Jane Ragoo. Nous avons en vain tenté d’obtenir la version du ministère de l’éducation.

 

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