Constat post-cyclone : coup dur pour la culture vivrière après le passage Freddy

Le ministère de l’Agro Industrie et de la Sécurité Alimentaire a effectué un état des lieux dans plusieurs localités après le passage du cyclone Freddy. Il s’avère que les cultures vivrières ont été abimées à 40%. L’élevage a aussi été affecté. Des opérateurs réclament un soutien et l’importation des légumes est envisagée. Zoom sur les principales observations.

Demande de certains éleveurs pour un soutien financier

Certains éleveurs ont fait une demande pour une aide financière pour la réhabilitation de leurs étables ou enclos, notamment en termes de fourniture de matériaux de construction comme de la tôle ondulée et des poteaux en bois. Ils demandent aussi l’accès à un prêt à un faible taux d’intérêt de la DBM. Ce sont principalement ceux qui opèrent dans leur arrière-cour ou encore des éleveurs de porcs opérant en dehors de la zone de St-Martin et du Bassin Requin. Ils ne détiennent pas d’une carte d’éleveur et ni d’un Building and Land Use Permit. Ils ne sont ainsi pas éligibles aux prêts à taux préférentiels.

Semences gratuitEs aux petits planteurs

Afin d’encourager les petits planteurs à relancer la culture des légumes après le passage du cyclone Freddy, le ministère de l’Agro-industrie va procéder à la distribution des semences. « Nous allons fournir des semences aux planteurs gratuitement. La distribution sera faite à travers les bureaux du Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI) », indique le ministre Gobin. Il avance que certaines semences pourraient ne pas être disponibles pour le moment, mais que le ministère prendra les dispositions pour les importer. « Nous rassurons aussi les planteurs d’oignon qu’ils obtiendront des semences gratuitement », poursuit-il.

L’Importation de certains légumes envisagée

Dans le but d’assurer un approvisionnement adéquat en légumes sur le marché local, le ministère envisage également d’importer certains légumes à travers l’Agricultural Marketing Board (AMB). Par ailleurs, Maneesh Gobin, le ministre de tutelle, affirme que des permis seront octroyés aux importateurs privés. « Nous allons importer temporairement jusqu’à que la production locale retourne à la normale », assure-t-il.

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