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Dans une mise en demeure : Bruneau Laurette et son fils Ryan réclament des dommages de Rs 25 millions 

Bruneau Laurette et Jean Luca Ryan Laurette.

Bruneau et Jean Luca Ryan Laurette sont revenus à la charge. Ils ont fait servir le 18 avril 2024 une mise en demeure dans laquelle ils réclament conjointement des dommages à l’État et à plusieurs hauts gradés de la police pour faute lourde.

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Après avoir retiré leur plainte en réclamation le 27 février  dernier en Cour suprême, Bruneau et Jean Luca Ryan Laurette n’ont pas tardé à revenir avec une nouvelle joute juridique. Cette fois-ci, ils ont fait servir une mise en demeure à l’État, le commissaire de police, l’assistant-commissaire de police, Dunraz Gangadin, le surintendant de police, Ashik Jagai et la Woman Police Inspector Sheila Narainen. Ils leur réclament conjointement des dommages de Rs 25 millions pour préjudice subi.  Dans le document rédigé par Me Ayesha Jeewa, (avouée), les deux hommes évoquent qu’il y a eu « fautes lourdes ». Bruneau Laurette soutient avoir participé à plusieurs manifestations où il avait mobilisé un grand nombre de citoyens et fait plusieurs révélations, notamment l’affaire Wakashio ou encore Kristnen Papers. Ils relatent aussi la perquisition effectuée le 4 novembre 2022 à Petit Verger, par les membres de la Special Strike Team (SST),  ayant mené à leur arrestation. Selon Bruneau Laurette, son interpellation découle du fait qu’il « est en train de devenir une figure importante de la scène politique, et donc perçu comme une menace pour le pouvoir en place, à travers ses dénonciations constantes (…)». Alors que Jean Luca Ryan Laurette, dit-il, n’est autre qu’un « dommage collatéral ». De plus, il déplore que ni lui et son fils n’aient pas eu accès à leur homme de loi, Mes Sanjeev Teeluckdharry et Akil Bissessur suite à leur arrestation. Il dit avoir porté plainte à la National Human Rights Commission (NHRC). En outre, il évoque avoir été victime de « traitement inhumain » lorsqu’il était en détention préventive, car on lui a refusé qu’il change ses vêtements, entre autres.

Bruneau Laurette affirme avoir également porté plusieurs plaintes à l’Independent Police Complaints Commission (IPCC) vu que ses droits et ceux de son fils ont été bafoués à maintes reprises durant leur arrestation et détention. Pour le père et le fils, les actes des hauts gradés de la police impliqués constituent des  « fautes lourdes », d’où leur réclamation de Rs 25 millions.

 

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