Débat

Demande de révision judiciaire : la mise à mort des chiens errants contestée devant la Cour suprême

Des organisations non-gouvernementales ont logé une demande de révision judiciaire en Cour suprême contre la Mauritius Society for Animal Welfare contestant l’euthanasie des chiens.

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Des organisations non-gouvernementales ont logé une demande de révision judiciaire en Cour suprême contre la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW) et le secrétaire permanent du ministère de l’agro-industrie. Les ONG sont : l’International Animal Rescue de la Grande-Bretagne, la Protection of Animal Welfare Society (Paws) , Saving Our Strays, Second Chance Animal Rescue et Sitwayen Animal.

Elles contestent la pratique d’euthanasier des chiens au moyen d’injections létales. En marge de cette demande, Ganessen Gurunaden, Accounting Assistant et représentant de Paws, a juré un affidavit par le truchement de l’avouée Brinda Caniah, le 31 octobre 2016. Il affirme qu’il représente les cinq associations plaignantes.

«Méthode cruelle»

Il fait observer dans ce document qu’un journal en ligne britannique a publié un article « dénonçant la méthode cruelle d’en finir avec les chiens, afin que ceux-ci n’importunent pas les touristes ». L’article, selon les cinq associations, montre aussi des vidéos de chiens en train d’être euthanasiés. 

Les associations remettent en cause la compétence de certains employés de MSAW quant à la manipulation de ces injections et cela sans que ces employés ne soient enregistrés auprès du Veterinary Council of Mauritius. Tout en reconnaissant que l’euthanasie peut être légale sur les chiens, les associations déplorent la manière de faire de certains employés de la MSAW. Elles ajoutent qu’il doit y avoir une autre méthode pour remédier au problème de chiens errants.   

Tout en reconnaissant le problème de chiens errants à Maurice, les ONG estiment que la manière de faire pour euthanasier les chiens est cruelle et barbare. D’où leur demande devant la Cour suprême pour une révision judiciaire. Les ONG demandent aussi à la Cour suprême de décréter cette pratique cruelle et barbare.

Du coté de la MSAW, un préposé affirme que la plainte est suivie de près et qu’une enquête est en cours.

 

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