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Développement immobilier à Tamarin : des ONG disent non au projet Akasha

Les 100 villas devraient s’ériger sur 58 arpents. Les 100 villas devraient s’ériger sur 58 arpents.

Le gouvernement compte aller de l’avant avec le projet Akasha au lieu dit Le Barachois situé près de la baie de Tamarin. Cependant, les ONG disent non à ce projet de développement notamment à cause des développements à proximité des berges de la rivière.

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Akasha accueillera uniquement des villas en pleine propriété, la nature y sera reine et c’est elle qui témoignera de leurs périmètres. C’est ce qu’indique le promoteur de ce projet immobilier. Pour sa part, l’architecte assure avoir exploité au mieux la topographie tout en dénivelés, offrant aux regards l’océan et la montagne en partie haute et le barachois et la rivière en partie basse.

C’est sous le Property Development Scheme que le projet sera enclenché. Ce sont uniquement des villas qui seront construites et non des appartements, « comme certains veulent faire accroire ». Les 100 villas devraient s’ériger sur 58 arpents. Le coût du projet, estimé à Rs 5 milliards, va générer 600 à 700 emplois dans la région. Des Mauriciens pourront, eux aussi, acheter ces villas. Les prix varient entre 500 000 € et 2 millions d’euros.

C’est en 2010 que le projet devait démarrer mais par la suite, il y a eu la crise financière à l’échelle mondiale et il a été gelé. C’est le groupe Safran Immobilier qui est à la tête de ce projet de développement dont la gestion revient à Rhoy Ramlakhan.

Jean Noël Sandian, le président de l’association des citoyens de l’Ouest et du Sud, indique que les habitants sont contre ce projet. « Sur toute la côte ouest du pays, il y a des développements et il ne reste pas grand-chose. Une partie de la mer dans l’Ouest est houleuse, les gens ne peuvent s’y aventurer et ils doivent au moins pouvoir profiter d’un espace. »  Il souligne qu’il n’est pas contre le projet mais qu’il serait mieux de le concrétiser à un autre endroit. « Ici, c’est un lieu préservé et plusieurs pêcheurs ont l’habitude d’y exercer. » D’ailleurs, Jean Noël Sandian  confie qu’il compte regrouper les habitants afin de contrecarrer ce projet.

Le promoteur français attend, lui, les permis  qui devraient être obtenus incessamment avant d’aller de l’avant. La construction doit débuter en février et s’étaler sur deux ans. Il y aura aussi un fond social qui sera investi dans le village de Tamarin. Le promoteur explique qu’il compte d’ailleurs venir avec d’autres projets similaires sur la côte ouest du pays. Des réunions ont eu lieu avec ceux qui habitent le village pour leur expliquer le projet. Le promoteur ajoute qu’il souhaite concrétiser un projet du même type que West Island, La Balise Marina et L’Estuaire.

 

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