On ne sait pas encore si le gouvernement présentera un candidat à une éventuelle partielle à la circonscription Belle-Rose/Quatre-Bornes.
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Aucune indication n’a filtré sur le sujet malgré les questions de la presse à l’issue de la réunion du comité central du Mouvement socialiste militant (MSM) au Premier ministre et celles posées à Étienne Sinatambou lors de sa conférence de presse samedi. Tout ce que le chef du gouvernement a bien voulu garantir, c’est qu’il y aurait bien une élection partielle et non des élections générales anticipées.
C’est vers la fin de son discours destiné aux membres du comité central de son parti que Pravind Jugnauth a donné cette assurance. « Je vous assure que les élections générales viendront à la fin de notre mandat. Nous avons encore deux budgets à présenter », a-t-il dit. Mais au-delà de ces quelques mots, il ne donnera pas plus d’indications, ni sur le timing, ni sur la présentation ou non d’un candidat de l’alliance MSM/ML.
« Nous tiendrons d’autres réunions du bureau politique durant lesquelles nous réfléchirons. Nous prendrons la décision qui s’impose. Je la communiquerai le moment venu », a-t-il déclaré face aux questions de la presse. Au sujet du timing, Pravind Jugnauth dira simplement : « Nous serons en conformité avec la loi. »
En tant que porte-parole du gouvernement, Étienne Sinatambou a aussi entretenu le flou, soulignant le fait que le gouvernement avait une majorité confortable et toutes les cartes en mains. Le ministre n’a pas souhaité confirmer si le MSM avait déjà pris une décision sur sa participation à la partielle ou non.
Il a, toutefois, nargué l’opposition, affirmant que « seuls ceux qui sont faibles parleront de candidat unique ». Il a précisé qu’avec 45 députés, « le gouvernement n’est pas obligé de mettre de candidat ».
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