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En cour intermédiaire : un retraité identifie Prakash Boolell comme étant un escroc

Prakash Boolell Prakash Boolell est accusé d’escroquerie.

Mujmil Dookhy, 70 ans, maintient que l’avocat radié Prakash Boolell l’a escroqué de Rs 130 000. Lors de son témoignage au cours du procès en cour intermédiaire, le retraité l’a identifié comme étant un escroc. Le plaignant sera contre-interrogé à la prochaine séance prévue le 10 août.

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Le procès intenté à Prakash Boolell pour escroquerie se poursuit en cour intermédiaire devant les magistrats Niroshini Ramsoondar et Raj Seebaluck. Il est accusé de s’être emparé frauduleusement de la somme de Rs 130 000 au préjudice de Mujmil Dookhy, un retraité de 70 ans. Selon l’acte d’accusation, le délit a été commis le 3 mai 2012 à Quatre-Bornes.

« Linn fer krwar ki linn fer mo case. Monn donn li Rs 130 000. Kan monn tcheke, tou zafer ti fos », a affirmé Mujmil Dookhy dans sa déposition en Cour. Il était interrogé par Me Denis Mootoo, avocat de la poursuite. Le plaignant a dit qu’il connaît Prakash Boolell, car ce dernier habite non loin de chez lui et qu’ils se croisaient régulièrement en chemin. « Linn zwenn mwa lor sime ek linn dir mwa li pe swiv mo case de pre. Tou letan linn rod bann papié, me a okenn moman li pane pran mo case », soutient le plaignant.

Mujmil Dookhy raconte qu’il avait eu des démêlés avec la banque après qu’il ait fait une demande d’emprunt. Il avait alors entamé des poursuites. Il avance qu’il a retenu les services de plusieurs avocats mais que cela n’avait rien donné. Jusqu’à ce que Prakash Boolell lui dise, selon lui, qu’il faisait des négociations avec ladite banque et que tout était réglé. Le plaignant a d’ailleurs identifié et produit les divers courriers électroniques qu’il a échangés avec l’accusé. Il souligne qu’il avait aussi remis une copie de ces lettres à la police. Il a aussi identifié les e-mails que l’avocat radié lui avait envoyés.

« Aucune raison de douter »

Mujmil Dookhy avance qu’il n’avait aucune raison de douter de l’avocat, car il semblait sincère et qu’il faisait état de ses contacts influents. Le contre-interrogatoire se poursuivra le 10 août. 

Selon l’acte d’accusation, Prakash Boolell aurait fait croire au retraité qu’une des principales banques du pays aurait décidé de lui verser des dommages de Rs 12,7 millions à la suite d’un procès en réclamation qu’il avait logé contre cette institution. La victime aurait remis Rs 130 000 à l’avocat radié, croyant que cette somme servirait à régler les frais de justice du procès en réclamation.

 

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