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Hafiza, 58 ans, périt dans l’incendie de sa maison - Son fils Fardin : « Zame mo ti pou atann mo ti pou perdi mo mama koumsa »

Hafiza était tout pour ses enfants.

Depuis jeudi dernier, les Emamdee pleurent la disparition d’Hafiza. Cette femme de 58 ans a péri dans un incendie qui a ravagé sa maison située à la rue Bon Enfant, à Plaine-Verte, vers les quatre heures du matin. Selon l’enquête de la police, qui a commandité un rapport d’expertise, un court-circuit serait à l’origine de l’incendie. À l’arrivée des soldats du feu, le corps inerte de la quinquagénaire a été découvert au sol dans sa maison.

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Pour les Emamdee, la disparition subite d’Hafiza représente une épreuve pénible et difficile à surmonter, surtout pour Fardeen et Benazir, les enfants de la défunte. « Zame mo ti pou atann mo ti pou perdi mo mama koumsa », lâche Fardin l’un des enfants d’Hafiza. C’est aux côtés de sa sœur Benazir et d’autres proches que Fardin avoue que c’est difficile pour lui de faire face à cette dure réalité. La disparition de sa mère Hafiza a été comme un véritable coup de massue pour lui. « Mo lafeksyon ek lamour pou mo mama pa pou sanz zame sa », lâche Fardin avec une voix serrée.

Depuis le décès de leur père, Hafiza était tout pour ses enfants. Ces derniers ne rataient jamais une occasion pour être à côté de leur mère. Car ils vivent tous dans des endroits différents. Dans un regard perdu, Fardin raconte les souvenirs de sa mère qui lui reviennent en mémoire. Les repas réguliers préparés par sa mère pour rassembler tous ses enfants et la famille. Même si Hafiza travaillait, elle consacrait le dimanche pour rassembler sa famille à son domicile. Les enfants et leurs conjoints et les petits-enfants se réunissaient tous pendant la journée et pour partager le dîner du dimanche.

Fardin raconte qu’Hafiza était une mère stricte envers lui et ses frères et sœurs. Il raconte avec émotion qu’elle leur donnait toujours des conseils sur la manière de vivre. « Touletan li pe dir nou bizin konn viv byen, sirtou anver lezot ek li ti met lanfaz lor linportans respekte dimounn, ek li dir bizin onet avek dimoun. »

« Mo deman tou zanfan trouv letan pou zot paran… »

La dernière rencontre avec sa mère, explique Fardin, c’était le mardi 7 septembre. Il était parti à Cascavelle, localité où il habite, pour rencontrer sa mère Hafiza sur son lieu de travail. « Samem dernye fwa ki monn trouv mo mama devan mo lizie », lâche Fardin. Il raconte que, durant le week-end, Hafiza était de service et il en profitait pour la voir. Orphelin désormais, il ne cache pas son regret de n’avoir pas passé plus de temps aux côtés de sa mère. « Mo deman tou zanfan trouv letan pou zot paran. Ce kan zot pa la, ki ou santi sa gran vid-la dan ou lavi », soutient Fardin.

Par ailleurs, le rapport scientifique de la police et celui de l’Investigation Team du Fire Services sont attendus. Si la thèse d’un incendie accidentel est privilégiée, les hommes du sergent Sayed Acbar, de la police de Plaine-Verte, mènent leur enquête.

 

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