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La mère, Nawsheen Beeharry : «Mo pan tende nanie kan ti pe batte Ayaan»

Nawsheen Beeharry

«Mo pan tende nanie kan ti pe batte Ayaan ». Propos de Nawsheen Beeharry, la mère du petit Ayaan Moeen Ud Din G. Ramdoo, deux ans. Son audition à la Major Crime Investigation Team (MCIT), aux Casernes centrales, a démarré dans la journée du mercredi 17 novembre. Face à l’équipe des enquêteurs menée par l’ASP Vikash Seebaruth, Nawsheen Beeharry, 26 ans, est revenue sur le déroulement des faits, dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 novembre, lorsque Ayaan, deux ans, est décédé.

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Nawsheen Beeharry a été confrontée à des éléments recueillis par les enquêteurs jusqu’ici. Elle a maintenu sa version avancée aux limiers de la CID de Curepipe la semaine dernière. Nawsheen Beeharry avait expliqué avoir simplement remarqué qu’Ayaan avait du mal à respirer, le jour du drame. La mère a déclaré que lorsque l’enfant a été conduit à l’hôpital, il a succombé, sous ses yeux, avant qu’elle ne perde connaissance.

Lors de son audition, Nawsheen Beeharry dit avoir perdu connaissance juste après qu’un médecin ait confirmé le décès de son fils. Lorsqu’elle est revenue à elle-même, poursuit Nawsheen, elle a vu la doctoresse Nesha Soobhug arriver.

Les enquêteurs prennent certains éléments avancés par Nawsheen Beeharry avec des pincettes, car cette dernière aurait adopté une ligne de défense pour protéger son compagnon Ashar Sobratee, 22 ans. Alors que ce dernier a déjà avoué avoir frappé Ayaan, Nawsheen a jusqu’ici affirmé ignorer que son fils avait reçu des coups. Le couple est en état d’arrestation depuis samedi.

D’autre part, les enquêteurs de la MCIT sont en possession de preuves qui établissent que le médecin de service au Casualty de l’hôpital Jawaharlal Nehru avait référé le cas au Police Medical Office, pour autopsie. Or, la doctoresse du privé, Nesha Soobhug, a fourni un certificat de décès, qui permettait à la famille de s’en aller avec le corps du petit Ayaan. Il a fallu l’intervention de la tante de l’enfant pour que la police se rende à Midlands afin de récupérer le corps de l’enfant, alors que les funérailles étaient organisées.

L’autopsie devait effectivement révéler que l’enfant avait subi des coups violents, notamment aux côtes, et avait une perforation de l’intestin. Le médecin légiste a aussi relevé des bleus et d’autres fractures sur d’autres parties du corps de l’enfant, incluant des ecchymoses sur le côté gauche du front et à la joue gauche.

 

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