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Légumes: risque de hausse des prix d’ici deux semaines

Il n’y a pas de pénurie. Tous les légumes sont présents sur les stands du marché central. Toutefois, les planteurs et maraîchers appréhendent une détérioration de la situation d’ici quinze jours.
«Les légumes sont en quantité abondante en ce moment. Cependant, avec la chaleur et s’il n’y a pas suffisamment de pluie d’ici la mi-novembre, il se pourrait que le volume de légumes connaisse un déclin », dit Roshan Ramnath, maraîcher au bazar central. Kreepaloo Sunghoon, secrétaire de la Small Planters Association, précise qu’il n’y aura aucun changement de prix durant les dix prochains jours. « Les prix des légumes demeureront stables. Toutefois, les planteurs commencent à ressentir les effets d’un manque d’eau. Ainsi, si la pluie ne tombe pas, la production maraichère pourrait connaître une chute de 10 % d’ici une dizaine de jours. Une situation qui pourrait provoquer une hausse des prix de même envergure. La floraison ne sera pas productive et les fleurs se faneront », explique-t-il.

Prix des légumes

  • Pomme d’amour: Rs 20 à Rs 25 le demi-kilo
  • Giraumon: Rs 15 à Rs 20 le demi-kilo
  • Pipangaille: Rs 20 à Rs 25 le demi-kilo
  • Patole: Rs 30 le demi-kilo
  • Calebasse: Rs 15 le demi-kilo
  • Haricot sans fil: Rs 25 le demi-kilo
  • Pâtisson: Rs 30 l’unité
  • Courgette: Rs 15 à Rs 20 l’unité
  • Concombre: Rs 20 l’unité
  • Laitue: Rs 15 l’unité
  • Brocoli: Rs 35 l’unité
  • Chou-fleur: Rs 40 à Rs 45 l’unité
  • Carottes: Rs 15 le demi-kilo
  • Margose: Rs 30 à Rs 35 le demi-kilo
  • Lalo: Rs 45 à Rs 50 le demi-kilo

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Découragés

Kreepaloo Sunghoon avance que les prix des légumes sont en général entre 12 % et 15 % plus élevés comparé aux prix pour la période correspondante l’an dernier. « Même s’il n’y a pas actuellement de pénurie de légumes, la production a baissé… » Il attribue ce déclin aux effets du changement climatique et au découragement au sein de la communauté des planteurs, en raison des vols. Narain Seegolam, planteur de légumes et de fruits divers, ajoute qu’il avait récemment planté du maïs, mais qu’avant la récolte, les voleurs avaient déjà emporté deux sacs d’épis. « La loi n’est pas assez sévère et nous sommes dans l’incapacité d’embaucher des gardiens. En plus du coût des fertilisants et autres produits, si nous devions employer des gardiens, nous serions en situation de perte », indique-t-il. Le secrétaire de la Small Planters Association soutient que certains planteurs enregistrent de nombreux vols et que jusqu’à 30 % de leur production sont emportés par las malfaiteurs. « C’est la preuve, s’il en faut, que notre société est malade », affirme-t-il.
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