Les délaissés de Pointe-aux-Sables

Pointe-aux-Sables Quelques sinistrés de Pointe-aux-Sables.

Ils sont à 80 à partager deux matelas au centre social de Pointe-aux-Sables, en ce jeudi matin. Hormis une petite visite rapide du ministre Alain Wong et d’une conseillère habitant le quartier et d’un député, qui sont tous passés en vitesse TGV en apportant quelques babioles, sinon rien de rien. Ces réfugiés sont livrés à leur sort, selon Sarojni Cundasamy.

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« On a eu quelques biscuits, deux sachets de lait, trois paquets de thé, des bananes, sans plus. On se demande où sont passés nos élus ». Depuis l’alerte III, une quarantaine d’enfants dormaient à même le sol, des vieux qui dorment assis sur une chaise, des femmes qui veulent se faire entendre. Sans réponse. Sarojini a fait un appel à travers Radio Plus. De l’aide, elle en recherche.

Pour ses camarades de Cité Débarcadère et de Sugar Planters et pour elle. Heureusement, l’appel sur Radio Plus a porté ses fruits, car de bons samaritains sont venus, apportant de l’aide. Comme Fabrice Mercida, venu avec du curry de gros pois, du curry de poisson, des achards, des assiettes et des gobelets jetables. Tout chaud et fraîchement cuit.


Les sinistrés de Rose-Hill à Quatre-Bornes

Faute d’un centre de refuge dans la circonscription No 19 (Stanley/Rose-Hill), la vingtaine de sinistrés de la circonscription qui viennent de Trèles, Stanley et Plaisance, ont dû être canalisés au centre de jeunesse de Beau-Séjour de Quatre-Bornes. « C’est ainsi qu’ils ont élu domicile là-bas et j’ai été toujours présent depuis mardi à leurs côtés. Je représentais aussi Paul Bérenger, député de la circonscription, qui a apporté son aide également », nous dit Deven Nagalingum.

 

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