Une fille de 10 ans et son frère de 13 ans ont été retirés à leur grand-mère paternelle, en avril dernier suite à des allégations de malnutrition et d’abus physiques. Ils sont été pris en charge par la Child Development Unit. Ce n’est que la semaine dernière, soit trois mois plus tard que la mère biologique des enfants a été retracée. Cette dernière refuse de récupérer ses enfants. Une plainte pour « child abandonnement » a été consignée contre elle, le vendredi 15 juillet.
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En avril dernier, une plainte pour maltraitance infantile a été consigné par une représentante de la Child Development Unit, contre une habitante d’un faubourg de la capitale en avril dernier. Il est reproché à cette dernière, âgée de 53 ans, de maltraiter les enfants de son fils, une fille de 10 ans et un garçon de 13 ans. Les enfants ont été placés dans un abri et pris en charge par le ministère de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille.
La CDU a eu du mal à retracer les parents des enfants. Ce n’est que le vendredi 15 juillet, soit trois mois plus tard, que l’unité a pu entrer en contact avec la mère. Celle-ci, âgée de 33 ans, réside à la route Cocotterie, à Roche-Bois. Elle a cependant refusé de récupérer ses enfants. Malgré son refus, un rendez-vous a été fixé avec le personnel de la CDU afin de discuter du sort des deux mineurs, mais la mère ne s’est pas présentée. C’est ainsi qu’une plainte pour child abandonnement a été logée contre la trentenaire.
Tout a démarré au mois d’avril, avec un appel anonyme au bureau de la Child Development Unit (CDU) de Port-Louis. L’informateur a rapporté qu’il y a une petite fille, dont il ne connaissait pas l’âge, qui subissait des agressions physiques et qui était victime de malnutrition de la part de sa grand-mère paternelle. Il a révélé le nom et l’adresse de celle-ci au préposé ayant réceptionné son appel. Le lundi 11 avril, une équipe de la CDU de Port-Louis, accompagnée de policiers, s’est rendu au domicile de la grand-mère.
Sur place, les officiers ont découvert que la quinquagénaire souffrait d’un handicap physique. Sous son toit vivait non seulement sa petite-fille âgée de 10 ans, mais également le frère de celle-ci, qui a lui 13 ans.
L’environnement dans lequel les enfants ont été trouvés était loin d’être propice à leur épanouissement. Le même jour, les officiers de la CDU ont retiré les deux enfants à leur grand-mère paternelle. Ils ont été conduits au bureau de la CDU de Port-Louis.
Interrogée sur ses conditions de vie, la fillette a raconté qu’elle se faisait maltraiter physiquement par sa grand-mère. « Nou pena manze pou manze », a-t-elle aussi déclaré lors de son récit. De plus, selon la petite, c’est elle qui fait le ménage et cuisine. « Je dois aussi vider le seau dans lequel ma grand-mère urine », a-t-elle ajouté. Des dires confirmés par le frère de la fillette.
La CDU se tournera dans les prochains jours vers le père biologique des enfants afin de tenter de trouver une solution.
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