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MRA : une sexagénaire se voit refuser l’accès aux toilettes

Depuis la semaine dernière, la direction de la Mauritius Revenue Authority applique un contrôle strict sur l’utilisation des toilettes. Vendredi, une habitante de Saint-Pierre, qui s’est vu refuser l’accès au lieu, a uriné dans ses vêtements. La sexagénaire était à l’antenne d’Xplik ou K.

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En cette période de l’année, de nombreux contribuables viennent déposer ou remplir leurs formulaires d’impôt directement au siège de la Mauritius Revenue Authority (MRA). Vendredi, Florence G., une habitante de Saint-Pierre âgée de 62 ans, s’y est également rendue. Le bureau grouillait de monde.

La sexagénaire, diabétique, ressentait une envie pressante d’uriner. Elle a interrogé un agent de sécurité à 13 h 30. « On me répond qu’il n’y a pas de toilettes pour le public. On m’a dirigée vers un autre bureau. Mais en cours de route, j’ai uriné dans mes vêtements. Imaginez la honte que j’ai ressentie. J’en ai pleuré », confie la sexagénaire avec peine.      « J’ai été contrainte de marcher au soleil pour faire sécher mes vêtements afin de prendre le bus pour rentrer chez moi. » 

Sollicité pour un commentaire, un responsable de la MRA confirme qu’il y a bien des toilettes destinées au grand public. Hélas, la semaine dernière, la direction a été contrainte d’appliquer un contrôle strict sur son utilisation. « La semaine passée, un contribuable a déféqué partout, même sur les murs !

C’est la raison pour laquelle nous appliquons un contrôle sévère. Quand une personne le réclame, un agent de sécurité l’accompagne aux toilettes. Je comprends la peine de la dame. Mais c’est le public lui-même qui est responsable de tout cela. Vous comprenez bien que l’équipe d’entretien a refusé de nettoyer pareille saleté », indique le responsable.

Problème similaire

Après la diffusion de l’histoire de Florence, Gérard M., un habitant de Mare-d’Australia, nous a révélé qu’un problème similaire s’est produit au sein d’un grand magasin dans le Nord. Il s’y était rendu avec son épouse pour des achats. à un moment donné, sa femme a éprouvé une envie  pressante. « La direction l’a invitée à se rendre dans un bâtiment à 150 mètres de l’enseigne. Ma femme a préféré faire ses besoins dans un champ de canne », déplore Gérard.

 

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