Faits Divers

Bénéfice du doute : 27 accusations de blanchiment d’argent rayées

Cour intermediare

La cour intermédiaire a rayé, le jeudi 7 décembre, 27 accusations de blanchiment d’argent portées par la commission anticorruption (Icac) contre Nazima Ruhomally, une jeune femme de Grand-Bel-Air, à Mahebourg. Celle-ci a été acquittée au bénéfice du doute. Elle était défendue par Me Yousuf Mohamed, Senior Counsel.

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Dans les faits, la jeune femme était accusée d’avoir blanchi à travers son compte bancaire et celui de ses enfants, de l’argent détourné au préjudice de son ancien employeur, le propriétaire d’un centre commercial. Les délits ont été commis entre les 5 décembre 2005 et 16 juin 2008, selon l’Icac.

La prévenue était employée comme caissière dans un magasin du centre commercial. Il a constaté que des paiements effectués par des clients ne se reflétaient pas dans le cahier de caisse quotidien, selon l’employeur. À la suite de ces irrégularités, les services d’un comptable ont été retenus. Ce dernier a chiffré les fonds manquants à Rs 1 722 580. L’affaire a été rapportée à la police. Par la suite, l’Icac s’est saisi de l’enquête pour des délits de blanchiment d’argent.

Retraits de Rs 250 000

Dans sa version à l’Icac, Nazima Ruhomally a nié avoir commis de fraude. Elle a été confrontée à des transactions bancaires. Elle avait notamment effectué des retraits de Rs 110 000 de son compte ainsi que Rs 250 000 du compte de sa fille et deux autres retraits de 270 000 et 130 000 du compte de son fils.

Devant la cour, Nazima Ruhomally a déclaré que l’argent figurant sur les comptes bancaires de ses enfants provenait d’un business de location de voitures qu’elle gérait. Elle a aussi affirmé avoir entrepris des travaux de couture à la maison. Elle dit avoir effectué ces retraits bancaires car elle craignait que ses comptes ne soient gelés.

Dans un jugement rendu, le jeudi 7 décembre, la magistrate Wendy Rangan a statué que l’Icac a failli à établir le lien entre l’argent versé sur les comptes bancaires de la prévenue et de ses enfants, et la fraude. D’où la décision du tribunal d’accorder le bénéfice du doute à Nazima Ruhomally.

 

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