Ouverture de l’autopont Decaen : cafouillage à Port-Louis

Cris, insultes, prises de bec et accrochages ont marqué l’ouverture de l’autopont Decaen, à Port-Louis. Des conducteurs déplorent l’absence et le manque de visibilité des panneaux après l’inauguration de l’autopont Decaen, le mercredi 28 novembre.

C’était l’affolement dans les rues de Port-Louis, le jeudi 29 novembre. L’inauguration de l’autopont Decaen a causé de nombreux soucis et l’incompréhension des automobilistes. « Il est près de 11 heures et pas un seul policier en vue sur la route pour aider les automobilistes à comprendre les nouvelles mesures et modifications apportées au sens de la circulation, en ce premier jour », pestent des conducteurs.

Aucun agent Rue Edith-Cavell

À la rue Edith-Cavell, certains malins, en l’absence d’agents de la circulation se permettent d’ignorer les panneaux « No entry » ou affirment qu’ils ne les ont pas aperçus. Une situation qui risque de provoquer des accidents, estiment des automobilistes. Vinod, un motocycliste, s’est aperçu à la dernière seconde que la circulation dans cette rue était inversée.

L’équipe du Defimedia Group se rend aux points névralgiques à l’heure de pointe dans l’après-midi. Cette fois, les agents sont là. 16 h 30 à la rue Royale et à route Militaire. Ali Mohamed, un motocycliste, soutient que c’est la confusion. « Pas de problème à la rue Royale. C’est au rond point du Quai D que les choses se compliquent. L’embouteillage y est monstrueux.»

Confusion rue Lord Kitchener

À la rue Deschartes, des klaxons et les directives d’un policier, réglant la circulation se font entendre. Il est 17 heures. En vingt minutes, cinq automobilistes se dirigent vers la rue Kitchener, désormais à sens unique. La troisième voie est ouverte durant cette heure de pointe.

Damry explique que ce projet n’est pas fiable : « C’est un désavantage pour les automobilistes et ce projet ne convainc pas». D’autres conducteurs concèdent qu’il faudra s’habituer aux nouvelles directions. « J’ai attendu 15 minutes depuis l’hôpital Dr A.G. Jeetoo.

Comment cela se passera-t-il dans les prochains jours », interroge Davina Anya. Un taximan déplore qu’il faille contourner les Casernes centrales pour sortir de Port-Louis. « La route est trop bloquée, la circulation très difficile, mais les tarifs pour les passagers doivent rester inchangés. Nous ne pourrons exagérer, car nous risquons de perdre nos clients », confie Samir.