Pravind Jugnauth: «Impossible de ramener la dette publique à 50 % [du PIB]»

À 24 heures de son grand oral, Pravind Jugnauth s’est entretenu avec des journalistes jeudi après-midi 28 juillet.

Le ministre des Finances, qui avait son conseiller Gérard Sanspeur à ses côtés, se dit « confiant » pour l’exercice de vendredi, même si les indicateurs économiques le perturbent.

Pravind Jugnauth estime qu’il est impossible de ramener la dette publique à 50 % du PIB [Produit intérieur brut].

« Il est impossible de ramener la dette à 50 % [du PIB], à moins que j’utilise tout l’argent du Capital Budget pour rembourser la dette. Ce n’est pas faisable pour un pays, car nous avons des ambitions. Nous voulons développer le pays. Mais, il y a un équilibre à faire. Je continuerai à agir comme un ministre des Finances responsable », affirme Pravind Jugnauth.

Interrogé sur les « grands projets » qui reviennent année après année lors du Budget, Pravind Jugnauth se dit pour des « projets réalisables » ; laissant planer le flou sur le sort du projet Heritage City.

« Il est vrai que dans certains cas des projets accusent du retard, et d’autres ne se concrétisent pas. Ce n’est pas bon pour le pays. Dès fois, l’argent reste bloqué durant toute une année financière sans que le projet ne démarre », explique Pravind Jugnauth.

Qu’en est-il de la taxation ? Pravind Jugnauth estime qu’il a considéré cette option afin de rééquilibrer l’écart entre les dépenses et les revenus du pays.

« S’il y a des développements et si les investisseurs arrivent, ce sera alors bon pour le pays. Mais, il y a aussi une autre façon de générer des revenus, soit par le biais de la fiscalité [taxation] », soutient Pravind Jugnauth.