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Protection de l’environnement: éliminer le HCFC d’ici 2025

Un plan a été préparé avec le soutien de la GIZ Proklima, agence de coopération allemande, pour mettre un terme à l’utilisation du Hydrochlorofluorocarbon (HCFC) à Maurice, en 2025. Un Memorandum of Understanding a été signé entre la Mauritius Revenue Authority (MRA) et le ministère de l’Environnement. Plusieurs douaniers participent donc à un atelier qui leur permettra de savoir comment lutter contre le commerce illicite des substances réglementées par le Protocole de Montréal. L’atelier se déroule en conformité avec le Hydrochloroflurocarbon Phase Out Management Plan pour l’élimination progressive des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Le coup d’envoi de cette formation a été donné par Raj Dayal, lundi matin, à la Customs House, Mer-Rouge. Selon le ministre de l’Environnement, il y a un grand trafic du HCFC. « Nous en sommes conscients et nous devons agir. On ne veut pas que les gens croient que tout est permis à Maurice », souligne-t-il. Selon Raj Dayal, il y a urgence concernant le changement climatique. « Nous allons solliciter l’aide du Global Green Fund qui dispose d’une réserve de 100 milliards de dollars américains. Ce qui s’est passé lors des pluies torrentielles nous montre qu’il nous reste beaucoup à faire. L’argent que nous recevons du gouvernement ne nous suffit pas. Il nous faut des subventions », dit-il. Sudhamo Lal, le directeur général de la MRA, soutient, pour sa part, que ses agents sont équipés pour contrer tout commerce illicite et veiller à l’élimination des HCFC et autres substances qui détruisent la couche d’ozone. En 2015, dit-il, les douaniers ont saisi des drogues valant Rs 178 millions.

Raj Dayal répond à Navin Ramgoolam

Raj Dayal s’est expliqué sur l’utilisation de l’hélicoptère de la police, le 10 février 2016. « Nous venons de préparer un rapport. Il était donc important de faire une étude avec le soutien de l’hélicoptère. Navin Ramgoolam doit comprendre. Selon lui, on n’aurait pas dû l’utiliser. Je suis formé à ce type de métiers. Je l’ai fait pendant 30 ans et je n’ai jamais failli. Sans cette étude, je n’aurais jamais pu dire « The worst is over » avant 16 h 30. On a pu sauver 130 personnes », a-t-il précisé.

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