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Recrutement au sein de la fonction publique: la délégation de pouvoirs contestée

Les invités de Jugdish Joypaul sont revenus, hier après-midi, lors du Grand Journal, sur la polémique autour de l’embauche de 60 médecins. L’ancien ministre et ancien directeur général de l’Université de Technologie (UTM), Dharam Fokeer est catégorique. La Public Service Commission a, selon la Constitution, le droit de déléguer ses pouvoirs. « Légalement, tout est en ordre, mais il reste à savoir si les critères de recrutement ont été respectés », lance-t-il. Toutefois, il estime qu’il « faut mettre un terme à cette pratique, car il y a des risques ». Dharam Fokeer estime que cela est « dangereux » pour le secteur public. « C’est la délégation de pouvoirs qui favorise la politisation du recrutement », ajoute-t-il. Le président de la Government General Service Union (GGSU) abonde dans le même sens. Selon les dires de Rashid Imrith, une refonte de la PSC est nécessaire. « Il y a un problème de transparence. Une commission ne peut fonctionner dans l’opacité », déplore notre interlocuteur. Le syndicaliste se demande pourquoi la PSC n’a pas recruté 125 médecins, au lieu des 60 qui viennent d’être embauchés pour un contrat d’une année. Autre intervenant : le Dr Dawood Oaris, président de l’association des cliniques privées. Il avance, quant à lui, qu’il faut mettre un système de shift dans nos hôpitaux. Ce qui aiderait à absorber les médecins qui attendent d’être recrutés. Le Dr Wassim Ballam, président de la Medical Health Officers Association (MHOA), qui intervenait lors de l’émission, est sur la même longueur d’onde que le Dr Oaris. « Le système de shift est la solution. C’est ce que préconise le PRB depuis plusieurs années », souligne-t-il.
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