Economie

Rentabilité : les recettes de la FSC en hausse de 22%

La Financial Services Commission (FSC), instance régulatrice des activités non-bancaires, a connu une hausse de Rs 252 millions dans ses revenus pour l’année financière se terminant le 31 mars 2017. Les bénéfices ont également enregistré une progression à double chiffre.

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La FSC a sous sa responsabilité un secteur ayant la plus forte contribution au produit intérieur brut du pays. Son poids dans le PIB est supérieur à 15 %. Selon les dernières projections de Statistics Mauritius, les services financiers devront croître par 5,5 %.

Contribution de l’offshore

Les revenus sont passés à environ Rs 1,4 milliard, représentant une progression de 22 % comparé à la précédente année fiscale. Et le surplus net généré – recettes moins dépenses – a fait un bon de 36 % et se situer à Rs 1,05 milliard. C’est ce qui ressort d’un document publié sur le site du régulateur, en date du jeudi 25 mai. Un pourcentage du surplus sera versé au Consolidated Fund, géré par le ministère des Finances.

En se basant sur le dernier rapport annuel disponible, la FSC génère plus de 90 % de ses revenus sous formes de redevances collectées auprès des entités tombant sous sa juridiction. Le principal contributeur est le secteur de l’offshore, qui, à travers ses cotisations payées en dollars américains, permet au régulateur de réaliser des gains (ou des pertes) sur le taux de change.

Tombant sous la responsabilité de la FSC, on trouve d’abord les marchés financiers non-bancaires, tels que prescrit par la Securities Act. Ce sont des plateformes telles que la Bourse de Maurice et les systèmes annexes et les courtiers, entre autres. A cette catégorie se greffent les sociétés d’assurances et de pensions, des segments majeurs de l’économie de par leur contribution à la croissance, la gestion des risques et la protection des affaires et des individus. Ces sociétés sont régies selon les dispositions de l’Insurance Act and Private Pension Schemes Act.

Qui plus est, la FSC se doit d’intervenir afin de protéger la réputation du pays en tant que centre financier international. Après les amendements au traité fiscal entre Maurice et l’Inde, notre juridiction financière serait sujette à davantage de changements. La pression vient de l’Organisation de coopération et de développement économiques avec laquelle Maurice coopère déjà.

 

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