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Renvoi injustifié : Air Mauritius sommée de payer Rs 149 M à un ancien cadre

Air Mauritius reprochait au cadre d’avoir immobilisé tous les vols à cause d’un cyclone en 2017.

La cour industrielle a donné gain de cause à Sheik Oumed Ali Torabally. Cet ancien vice-président exécutif (Flight Operations) d’Air Mauritius disait avoir été poussé à la démission. La compagnie d’aviation est sommée de lui payer des indemnités de Rs 149 435 658.

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Sheik Oumed Ali Torabally, qui a travaillé comme pilote et qui était vice-président exécutif (VPE), (Flight Operations) d’Air Mauritius avait fait un procès à la compagnie nationale d’aviation devant la cour industrielle. Cet ancien habitant du morcellement Au Bout du Monde, à Ébène, qui a pris de l’emploi en Arabie saoudite depuis 2020, a obtenu gain de cause dans un jugement rendu le jeudi 24 août 2023 par la magistrate Darshana Gayan. 

Compte tenu des circonstances particulières de l’affaire, la cour a aussi condamné Air Mauritius à payer à Sheik Oumed Ali Torabally 3 % d’intérêt par an sur un montant de Rs 143 millions, à compter de la date du jugement jusqu’à la date du paiement final. L’ancien cadre était représenté par Mes Rishi Pursem, Senior Counsel et Feroza Maudarbocus-Moolna, Senior Attorney. Quant à Air Mauritius, elle était représentée par Me Gilbert Ithier, Senior Counsel. 

Dans sa plainte, Sheik Oumed Ali Torabally réclamait Rs 162 millions d’indemnités. Il a fait valoir qu’il avait été employé comme pilote le 15 août 1981. Il avait été nommé VPE (Flight Operations) le 1er décembre 2016. 

Or, selon lui, le 26 juillet 2018, Somas Appavou, alors Chief Executive Officer (CEO) d’Air Mauritius, lui avait remis une lettre l’informant de sa mise à pied avec effet immédiat. Plus tard dans la journée, il avait été annoncé, dans un communiqué émis à l’intention du personnel, que le capitaine Alain Leung Hing Wah avait été nommé VPE (Flight Operations) à compter du 31 juillet 2018. 

Dans sa défense, Air Mauritius dit reprocher à Sheik Oumed Ali Torabally sa décision d’immobiliser tous les vols d’Air Mauritius à l’approche du cyclone Carlos début 2017. Une décision qui « n’était pas efficace, ni économique », selon la compagnie. Elle estime également qu’il avait failli à son devoir de supervision des normes de compétence des membres d’équipage. Ces raisons n’ont pas suffi à convaincre la cour industrielle. La magistrate a statué qu’Air Mauritius s’est rendue coupable de rupture de contrat. 

Nous avons vainement tenté d’avoir une réaction de la compagnie nationale d’aviation.

 

 

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