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Samad Golamaully : «Le projet de loi vient reconnaître les pouvoirs du DPP»

L'avocat, Me Golamaully.

Le Financial Crime Commission Bill reconnait et protège les pouvoirs constitutionnels du directeur des poursuites publiques (DPP). C’est ce qu’estime l’avocat Samad Golamaully. C’était lors de l’émission Au cœur de l’info, avec Nawaz Noorbux et Jugdish Joypaul, sur Radio Plus, le 15 décembre.

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Samad Golamaully pointe du doigt l’opposition qui veut faire croire que la Financial Crime Commission (FCC) enlève les pouvoirs du DPP. « Or, je constate le contraire, surtout lorsque le projet de loi permet au DPP d’intervenir à tout moment dans une poursuite », dit-il.

Selon l’avocat, la FCC peut loger une poursuite et il n’y a rien de mal. « Le fait d’accorder le pouvoir de poursuivre ou d’arrestation à un organisme ne veut pas dire qu’on est en train de retirer ces pouvoirs au DPP », ajoute-t-il.

Pour l’avocat, le système judiciaire sera toujours un rempart contre d’éventuels abus. « Si la FCC décide de loger une poursuite sans avoir suffisamment de matière, les avocats de la défense pourront demander que le cas soit rayé. Il y a cette protection ultime qu’est le tribunal », ajoute-t-il.

Au sujet des craintes exprimées selon lesquelles la FCC pourrait mettre fin à une enquête sans en informer le DPP, Samad Golamaully indique que c’est déjà le cas avec la police et la commission anticorruption. « Pa tou ka lapolis ek licac ki al devan dpp », dit-il. Pour l’avocat, il faut donner la chance au futur directeur général et aux enquêteurs de faire leur travail.

 

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