Economie

Secteur agricole : la production de fraises chute

Les producteurs de fraises sont inquiets. Depuis l’année dernière, une maladie affecte leurs plantations, ce qui a résulté en une baisse de la production. Une tendance qui devrait se poursuivre cette année encore.

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Entre 50 et 70 % de la production de fraises de Sanjaye Fowdar, un habitant de Ripailles qui compte 25 ans d’expérience dans le domaine, ont été affectés par une maladie en 2016. « La récolte a été difficile en raison de cette maladie connue comme la ‘pourriture grise’.

Durant les deux premières semaines de la récolte, j’ai pu faire la cueillette des fraises mais dès que la maladie a fait surface, j’ai du détruire le champ à 100 % de peur qu’elle n’affecte mes autres plantes et légumes. De ce fait, la récolte a été très mince l’année dernière et ce sera pareil cette année », explique Sanjaye Fowdar.

Culture sous serre

Quant à Navin Mungur, un habitant de Floréal qui a suivi les traces de sa mère, qui est dans la culture des fraises depuis plus de 25 ans, il a choisi de cultiver ses fraises sous serre « afin de limiter la propagation de cette maladie et d’autres contagions causées par la pluie ». « La solution appropriée, c’est de cultiver sous serre. De ce fait, les fraises, ainsi que d’autres légumes, ne sont pas affectés », affirme-t-il, tout en soulignant que cette forme de culture nécessite un investissement minimum de Rs 150 000, ce qui n’est pas à la portée de tous les planteurs.

Les producteurs de fraises doivent toutefois relever d’autres défis. « Le prix des pousses et le coût de la main-d’œuvre augmentent considérablement. De plus, les travailleurs ne sont pas assez formés », indique Sanjaye Fowdar.

Le saviez-vous ?

  • La saison des fraises a cours entre juin et décembre.
  • Les fraises sont cultivées dans des régions au climat tempéré et chaud.
  • Sur près d’un arpent de terre, un producteur peut récolter environ 100 livres de fraises.
  • La barquette de 250 grammes se vend à Rs 79,95 dans les supermarchés. Pourquoi un prix aussi élevé ? Selon les planteurs, il faut un capital de départ important pour cultiver ce fruit, ce qui explique pourquoi il coûte si cher.
 

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