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Shift System : l’association des médecins en Cour suprême lundi

Il n’y a pas eu de confrontation lors de la  la réunion tenue par la Medical & Health Officers Association (MHOA), le samedi 5 août. Le ministre de la Santé, Anwar Husnoo, a brillé par son absence. Il était attendu pour fournir des explications sur le nouveau système de rotation dans les hôpitaux. 

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Lundi, le représentant légal de la MHOA, l’avocat Zaheed Nazurally, sera devant la Cour suprême dans le cadre d’une demande de révision judiciaire. Cette requête a trait à « l’illégalité de l’imposition du Shift System ». Il indique que, selon la constitution, le forced labour est contraire aux droits humains. « Toutes les lois qui sont contraires à cette clause devront faire l’objet d’un jugement de la Cour suprême », souligne-t-il. De plus, un dossier a été déposé à l’Equal Opportunities Tribunal, de même qu’à la Human Rights Commission (HRC). D’ailleurs, la HRC a demandé plus de détails concernant la plainte des membres de la MHOA.

Le président de la Federation of Civil Service and Other Unions, Narendranath Gopee, songe, lui, à saisir les instances internationales, si nécessaire. « Tout comme nous avions fait pression pour faire partir Anil Gayan, si le ministre Anwar Husnoo nous cherche, il nous trouvera. »

Les intervenants, lors de la réunion organisée par la MHOA, ont déploré l’absence du ministre de la Santé.

Pour le président de la MHOA, le Dr Vimesh Sewsurn, il a fallu descendre dans la rue pour que le ministre décide d’ouvrir le dialogue avec les médecins. « C’était l’occasion pour lui de donner des détails sur le système de rotation, mais nous avons un ministre qui ne semble pas intéressé par son ministère », devait affirmer le médecin en commentant l’absence d’Anwar Husnoo.

Il a ajouté que les médecins ne se battent pas pour l’argent des heures supplémentaires. « Nous voulons passer plus de temps avec nos familles, c’est tout. Lors du projet pilote, nous n’étions pas satisfaits. On ne nous a jamais demandé notre avis. Comment peut-on dire dans un rapport que nous sommes satisfaits ? Qui a rédigé ce rapport ? »

Le Dr Vimesh Sewsurn a fait ressortir que les médecins continueront à travailler pour le public, mais il faut que le ministre prenne en considération leurs propositions pour améliorer le service. « C’est nous qui travaillons dans les hôpitaux et nous connaissons les rouages du système. »

Pour Ram Nowzadick, président de la Nursing Association, le ministre met la charrue devant les bœufs. « C’est une honte que le ministre ne connaisse pas les rouages de son ministère. » Il a ajouté que les heures d’ouverture des  laboratoires et de la cuisine des hôpitaux, entre autres, doivent coïncider avec les heures où les médecins et les infirmiers sont de service, pour ne pas engendrer de cafouillage. Le syndicaliste a souligné, qu’il faudra changer le système de rotation des infirmiers et des autres employés pour tout harmoniser.

Il a aussi demandé que les médecins travaillant dans les dispensaires aient plus d’informations sur les aspects pratiques de la rotation. « La répression et l’arrogance ne mènent à rien.

Je demande au Premier ministre de rappeler son ministre à l’ordre. Si les médecins descendent dans la rue, les infirmiers en feront de même », a conclu Ram Nowzadick. 

 

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