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Sur fond de rupture : il agresse son ex-concubine au couteau

Sabine*, 37 ans et mère de famille, a été agressée au couteau à son domicile à Plaisance, à Rose-Hill, dans la nuit de dimanche à lundi. L’auteur ne serait nul autre que son ex-compagnon Jean-François, un ancien boxeur et adepte des arts martiaux. Il n’aurait pas digéré qu’elle le quitte.

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«Depuis mon agression, j’imagine  sans arrêt les scènes sanglantes et je n’arrive plus à fermer l’œil de peur que mon ex-compagnon ne vienne à l’hôpital pour me tuer », confie Sabine. Son visage boursouflé et ses nombreuses blessures témoignent de la barbarie dont elle a été victime dans la nuit de dimanche à lundi. « J’ai vu la mort de près ! »

Celui qui prétendait l’aimer lui a tailladé le visage, avant de s’acharner sur elle avec un couteau. La raison : il n’a pas accepté que Sabine rompe leur relation. Soupçonnant sa bien-aimée de l’avoir abandonné pour quelqu’un d’autre, Jean-François aurait décidé de se venger. « Si to pa pou vinn pou mwa to pa pou vinn pou personn », lui aurait-il lancé.  Sabine raconte qu’elle n’en pouvait plus de cette relation en raison de la jalousie maladive de son compagnon. « Li ti telma posesif ki mo pa ti gayn drwa koz ek personn dan travay e dan lakaz. Kan mo pass enn moman ek mo bann zanfan, sa deranz li. » à bout de patience, Sabine décide de le quitter.

Depuis qu’ils se sont connus sur leurs lieux de travail, il y a un an et demi, Jean-François, marié et père de famille, faisait le va-et-vient entre son domicile et celui de Sabine. « Il n’a jamais été violent avec moi jusqu’à le dimanche 28 mai. Il a bien caché son jeu. » Cette nuit-là, elle a vu un autre visage de Jean-François. « Ce n’était plus l’homme tendre et doux que je connaissais », explique-t-elle en larmes. Un peu plus tôt dans la soirée, Jean-François l’avait appelée pour lui dire qu’il allait passer récupérer quelques vêtements qui étaient restés chez elle. à ce moment-là, Sabine ne se doute pas que son ex-compagnon a mijoté un plan pour attenter à sa vie. 

Il est 1 h 05 du matin lorsque Jean-François frappe à la porte. À cette heure tardive, il sait pertinemment que les trois enfants de Sabine dorment à poings fermés. De fait, il a le champ libre. « Aussitôt qu’il est entré, j’ai été intriguée par une corde à linge qui se trouvait dans son sac, souligne Sabine. J’ai tout de suite compris qu’il comptait me faire du mal. Monn dimann li kifer linn amen lakord e ki so lintansyon. » Cela met son compagnon hors de lui. La situation dégénère vite. Jean-François retire un couteau de son sac et s’acharne sur Sabine. Celle-ci essaie tant bien que mal  d’esquiver les coups,  mais l’ancien boxeur prend vite le dessus.

En voulant se protéger des coups de couteau, Sabine est gravement atteinte à la main. Elle perd abondamment son sang. Elle doit son salut à ses enfants qui accourent en l’entendant crier à l’aide alors que Jean-François s’enfuit en laissant son sac. En y jetant un coup d’œil, la fille de Sabine découvre trois autres couteaux ainsi qu’une lettre adressée à sa mère dans lequel l’amant lui fait ses adieux. Entretemps, le frère de Sabine, informé de l’agression, vient lui porter secours. Elle est conduite d’urgence à l’hôpital de Candos. C’est sur son lit d’hôpital que la police de Stanley recueille sa déposition. Vendredi, elle subi une délicate intervention chirurgicale à la main.

L’ex-compagnon est activement recherché par la police. Quant aux enfants de Sabine, ils sont encore traumatisés par la violence inouïe que leur mère a endurée. Ils ont du mal à dormir, font-ils ressortir. « Je suis convaincue que mon agression était préméditée, affirme la victime. J’ai fait une demande d’un ordre de protection pour mes enfants et moi car nous avons peur qu’il revienne nous faire du mal. Aussi longtemps que Jean-François ne sera pas arrêté, je ne serai pas tranquille. »

*  Prénom modifié

 

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