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Usage du cannabis «pour des soins médicaux» : Anil Gayan dit attendre un rapport de l’OMS

Anil Gayan arrivant mercredi après-midi 29 juin à la chambre commerciale de la Cour suprême, où se déroulent les auditions de la commission d’enquête sur la drogue présidée par l’ex-juge Paul Lam Shang Leen [Photo Waren Marie]

« Si j’étais un de vos conseillers, je vous demanderais de révoquer les membres du conseil d’administration de la NATReSA (National Agency for the Treatment & Rehabilitation of Substance Abusers), au lieu de décider de sa fermeture », a lancé le président de la commission d’enquête sur la drogue, l’ex-juge Paul Lam Shang Leen, au ministre de la Santé Anil Gayan.

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C’était jeudi 30 juin lors du second jour d’audition d’Anil Gayan devant la commission d’enquête sur la drogue. Anil Gayan s’est fait remonter les bretelles par l’ex-juge de la Cour suprême. Paul Lam Shang Leen a fait comprendre au ministre de la Santé qu’il avait aussi la responsabilité de la NATReSA pour veiller au bon déroulement de l’agence. Anil Gayan a annoncé lui la création d’une Substance Abuse Division qui, dit-il, sera appelée à remplacer plus efficacement la NATReSA. Les deux assesseurs de Paul Lam Shang Leen, le travailleur social Samioullah Lauthan et Ravind Domun, du ministère de la Santé, ont voulu eux connaître l’opinion d’Anil Gayan sur l’usage du cannabis pour des soins médicaux. Anil Gayan affirme qu’il attend le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour se prononcer. À une question de Paul Lam Shang Leen sur des éventuels liens entre des politiciens et des trafiquants de drogue, Anil Gayan affirme qu’il ne connaît aucun politicien qui est lié avec les trafiquants actuellement. Mais il dit se remémorer de l’affaire Amsterdam Boys, car il était au gouvernement à cette époque. Il s’agit d’une affaire remontant à décembre 1985. Quatre députés du gouvernement de l’époque avaient été arrêtés à Amsterdam, aux Pays-Bas, dans une affaire de drogue. Anil Gayan a encore critiqué des ONG, et souligne qu’il y a un possible abus de médicaments contenant de la codéine par certaines ONG.

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