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Vente d’équipements médicaux - Deepak Bonomally à l’Icac : «Pas de blanchiment d’argent» 

Deepak Bonomally

Après sa comparution pour blanchiment, mardi, Deepak Bonomally a été interrogé par l’Icac sur les conditions d’attribution de contrats sous la procédure d’urgence pendant le confinement. Car les enquêteurs ont détecté sur le compte de sa compagnie Rs 30,3 millions inexpliquées.

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L’heure des questions a sonné pour Deepak Bonomally. Mais l’homme qui, avec sa compagnie Bo Digital Ltd, a décroché cinq contrats, pour Rs 309 millions pour la fourniture d’équipements médicaux sous le confinement, persiste et signe. « Il n’y a pas eu de blanchiment d’argent », a déclaré l’homme d’affaires aux éléments de l’Independent Commission Against Corruption (Icac), dans la journée du mardi 3 novembre, à l’issue de son arrestation pour blanchiment d’argent. Une semaine après son arrestation, et son admission dans une clinique privée, l’homme d’affaire a été provisoirement inculpé devant le tribunal de Rose-Hill, sous une accusation de blanchiment d’argent, dans la journée du mardi 3 novembre.

Cet homme d’affaires a été libéré contre une caution de Rs 400 000 et une reconnaissance de dette à hauteur de Rs 2 millions. Dans l’après-midi du mardi 3 novembre, Deepak Bonomally a été soumis à un feu roulant de questions portant sur les procédures ayant permis à sa compagnie de remporter les contrats. 

En présence de son homme de loi, Me Ganessen Mooneesawmy, Deepak Bonomally a été confronté à l’exercice d’Emergency Procurement. Deepak Bonomally est revenu en détails sur l’étape de l’offre pour le contrat de la STC. Or, selon les informations établies par l’Icac, Deepak Bonomally a enfreint le « Price Fixing Regulations » du ministère du Commerce, dans la manière dont il a présenté ses offres concernant cinq contrats, pour la fourniture de masques, et de lunettes jetables, au ministère de la Santé.Selon l’enquête, durant le confinement, la compagnie Bo Digital aurait surfacturé le coût des équipements, soit de Rs 15 à Rs 20 millions, augmentant ses marges, au-delà du « mark-up » établi. Les conditions de l’octroi des contrats par le ministère de la Santé intéressent également les enquêteurs.

Pour rappel, le directeur de la compagnie Bo Digital Ltd, spécialisé dans la publicité a décroché un contrat à hauteur de Rs 309 millions. L’Icac reproche à cet homme de 49 ans d’avoir été en possession de Rs 30, 3 millions, à travers le compte bancaire de Bo Digital Ltd. L’Icac dispose de suffisamment d’éléments qui privilégient que cette somme d’argent proviendrait de source illicite. Les enquêteurs passent aussi au peigne-fin deux contrats totalisant Rs 77 millions, pour l’approvisionnement en masque de protection et de kits de test pendant la période du confinement. C’est la société de Vinay Appanah, AV Techno-World Co Ltd, qui est dans le viseur de l’Icac dans ce dossier. L’Icac tente d’établir s’il y a eu conflit d’intérêts dans cette affaire. 

 

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