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Victimes d’un glissement de terrain en 2005 : l’espoir renaît pour 11 familles de Quatre-Sœurs

Quatre-Sœurs Les maisons de 11 familles de Quatre-Sœurs risquent de s’écrouler à tout moment.

Depuis qu’elles ont été victimes d’un glissement de terrain en 2005, onze familles de Quatre-Sœurs vivent dans la crainte. Ce qui les inquiète, c’est que leurs maisons risquent de s’effondrer à tout moment. Un rapport, préconisant soit de leur construire des maisons, soit de leur verser une compensation, sera bientôt soumis au Cabinet.

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Une lueur d’espoir pour onze familles de Quatre-Sœurs qui avaient été victimes d’un glissement de terrain en 2005. D’ici quelques semaines, un rapport sera remis au Cabinet pour rechercher l’aval du gouvernement. Ce document préconise soit de construire des maisons de type National Housing Development Company pour ces familles, soit de leur verser une compensation financière. L’annonce a été faite par Mahen Seeruttun, ministre de l’Agro-industrie. Le député orange était à l’antenne d’Xplik ou K lundi.

En attendant, ces onze familles vivent dans la crainte. Leurs maisons construites en hauteur et faisant face à la mer risquent de s’effondrer à la moindre averse. En 2005, elles ont été victime d’un glissement de terrain. Depuis, c’est le branle-bas de combat.

En 2014, le gouvernement d’alors a décidé de reloger ces familles sur un terrain à bail à Camp-Ithier, Flacq. Ainsi, chacune a bénéficié d’un lopin de terre de 11 perches. Toutefois, une polémique a surgi sur la dimension des maisons. Cinq familles qui ont investi dans de grandes maisons ont exprimé leur désaccord sur le type de maisons offertes. Ce désaccord a stoppé tout projet de relogement des onze familles.

Ce sujet a d’ailleurs fait l’objet d’une question à l’Assemblée nationale. Dans sa réponse, le ministère du Logement et des Terres d’alors avait expliqué que ces familles bénéficieraient d’un terrain de 11 perches à Camp-Ithier et qu’une unité de logement d’une superficie de 1 474 pieds carrés serait mise à la disposition de chaque famille. Les frais seront encourus par le gouvernement.

La meilleure option

« Nou pe soufer. Avek lapli ki finn gagne, mo zanfan finn tonbe. Mo lakaz finn preske tonbe. Gouvernma ti bizin amenn sa proze-la kouma bizin. Zot pena volonte. Lor onz fami, sis fini sinye. Zis sink fami ki pa dakor ek grander lakaz ki pou gagne », déplore un habitant dont la maison ne tient plus qu’avec des vérins.

Réagissant aux propos de l’habitant, le ministre de l’Agro-industrie signale qu’en début d’année, le gouvernement a relancé les débats autour du relogement de ces onze familles. « Ce problème ne date pas d’hier. C’est un véritable danger qui pèse sur la tête de ces familles. Le gouvernement étudie la meilleure option pour les reloger. Nous avons déjà identifié un terrain à Camp-Ithier. Nous voulions bâtir des maisons de type NHDC, mais certaines familles ont émis des objections.

Il faut aussi voir le côté humain : ce relogement doit être fait dans les meilleures conditions. C’est le ministère de l’Environnement et le Disaster Management qui nous prêtent main-forte. Nous avons eu des discussions en début d’année. Les choses ont beaucoup évolué et une solution a été trouvée. Mais cette mesure requiert le feu vert du Cabinet. D’ici quelques semaines, un document lui sera soumis pour rechercher l’aval du gouvernement soit pour envisager une construction, soit pour proposer une forme de compensation financière », indique le ministre.

 

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