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Vidya Iyer: aspirante médecin devenue chanteuse

Cela fait tout juste un an depuis qu’elle a commencé à poster ses covers et mashups sur youtube. Vidya Iyer, jeune Américaine d’origine indienne, se fait alors connaître du grand public.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"15812","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-26637","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"479","alt":"Vidya Iyer"}}]] Vidya à son arrivée à l’aéroport SSR dans la soirée du lundi 25 avril.

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/div> À 25 ans, l’artiste parcourt désormais le monde à la rencontre de ses nombreux fans et sera sur la scène du J & J Auditorium, Phœnix, ce 1er mai.Sa première vidéo : Big Girls Cry/Kabhi Jo Badal affiche 1 169 858 vues à ce jour. Vidya compte aussi de nombreux fans à Maurice depuis qu’elle a acquis sa notoriété en avril 2015. Un an après, Events Plus et Umagic, avec la collaboration du Défi Media Group et Radio Plus, l’invitent sur scène, ce dimanche 1er mai, pour le plus grand plaisir des Mauriciens. Le concert se tiendra au J & J Auditorium, Phœnix, à partir 20 heures. « J’ai hâte d’être sur scène pour partager mon amour de la musique. Le répertoire est majoritairement composé de mashups et covers, déjà disponibles sur youtube. Il y aura bien évidemment des chansons que je vais présenter en exclusivité au public mauricien, de la musique carnatique, ainsi que plein d’autres surprises », nous confie la jeune chanteuse à propos de son premier concert à Maurice. Vidya relate que sa passion pour la musique remonte à l’enfance. Née à Chennai, elle n’a que cinq ans lorsque sa mère l’inscrit à son premier cours de musique. Parallèlement, sa grand-mère l’encourage à persévérer. « Elle nous aidait, ma sœur et moi, à mettre en pratique ce que nous avions appris. Grand-mère nous poussait à nous améliorer », se souvient-elle. À l’âge de dix ans, les parents de Vidya décident de s’installer aux États-Unis. « Mes parents travaillent dans le domaine de l’IT Management et je pense qu’à cette époque ma mère a reçu une proposition d’emploi en Amérique », indique notre interlocutrice. Elle confie que l’adaptation dans un pays étranger ne s’est pas faite sans difficulté. « Il fallait à tout prix préserver sa culture tout en étant prêt à accepter celle des États-Unis et le nouveau mode de vie. J’étais en primaire quand j’ai su que le mot anglais pour signifier ‘poubelle ‘n’est pas le même en Inde et aux États-Unis », se souvient-elle. La famille Iyer passe quelques années en Washington DC avant de déménager en Virginie. Vidya poursuit des cours de musique carnatique et ce jusqu’à la fin de ses études secondaires. « Dans un premier temps, j’ai eu du mal à jongler entre ma passion et mes études à l’université. J’ai ainsi cessé de me rendre à mes cours de musique », souligne l’aînée de la famille. Ce n’est pas pour autant qu’elle arrête de chanter.

Embellir à sa façon

En parallèle avec ses études de biologie puis de psychologie, Vidya épaule son ami et musicien Shankar Tucker dans la réalisation des morceaux pour sa chaîne sur YouTube. « Je voulais être médecin. Mais ma vie a pris une autre tournure quand Shankar m’a proposé de lancer ma propre chaîne. Vidya Vox a ainsi vu le jour. Notre première collaboration a été très bien accueillie. C’est à ce moment-là que j’ai trouvé ma voie », confie Vidya. Les covers et mashups s’enchaînent alors. Elle pose sa voix uniquement sur des chansons qu’elle aime. « Souvent, quand j’allume ma radio, je prends plaisir à écouter certains titres. Puis, j’ai envie de les embellir à ma façon », dit-elle. Vidya confie que les covers et mashups sont, pour elle, un moyen de concilier ses deux cultures. Celle qui interprète des chants carnatiques et des bhajans, entonne aussi des chansons de Shakira et d’Usher.

Un album sur le feu

« Je n’aurais jamais pensé que mes chansons auraient un tel succès. Les réseaux sociaux sont des plateformes puissantes. Ma musique est connue à travers le monde. Je vis une belle histoire », avoue la jeune chanteuse, avec le sourire. Mais elle écrit également. Shankar Tucker et Vidya ont d’ailleurs préparé quelques titres originaux et travaillent actuellement sur leur premier album. Le lancement est prévu pour la fin de cette année ou début de l’année prochaine, indique-t-elle. Vidya explique que ses parents l’encouragent à faire carrière dans la musique. « Au départ, ils appréhendaient certes ma décision. Ils m’ont dit que je devais percer si j’étais sûre de moi. » La jeune femme chante en anglais, hindoustani, tamoul, télougou et malayalam. Elle tient toutefois à préciser qu’elle ne parle que le tamoul et l’anglais couramment. « Je connais quelques mots du malayalam grâce à mes parents qui sont originaires du Kerala. J’ai appris le télougou grâce à une copine mais je ne la maîtrise pas parfaitement », dit-elle. Et quid d’une percée à Bollywood ? Lorsqu’elle a eu son diplôme, elle a mis le cap sur Mumbai pour apprendre la musique hindoustani et perfectionner sa technique vocale. « Je me plais à Mumbai. Toutefois, je n’ai pas vraiment réfléchi à une percée à Bollywood. Mais je garde toutes les options ouvertes. Le moment venu, je prendrai une décision », affirme la jeune femme. Outre le chant et la musique, Vidya aime le tennis, lire et manger. Elle nous dit avoir un faible pour la cuisine indienne et mexicaine. « J’aime voyager et, grâce à ma musique, je peux découvrir le monde », conclut la chanteuse.
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