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Virginie Talbotier : la voix et l’image des entreprises

Maîtresse de cérémonie et présentatrice de télévision, chanteuse et danseuse, et enfin femme de théâtre (elle sera sur les planches le 17 mai prochain) la carte de visite de Virginie Talbotier impressionne.

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Malgré un emploi du temps chargé, elle a accepté de partager quelques moments avec nous.  Portrait d’une femme hors du commun...

«  Je suis formée pour travailler dans un service intégré de communication dans une entreprise, mais j’ai eu un parcours plus production, réalisation et évènementiel. »

Rendez-vous le lundi 20 mars, à 17 heures  à Café Moka’z, aux Allées d’Helvetia, Moka. Lieu de rencontre privilégié pour les artistes. Virginie  était en compagnie de son partenaire dans «  Stationnement interdit »   une adaptation de la pièce de Ray Cooney  et  mise en scène par Philippe Houbert et Daniel  Mourgues. Elle avait  une répétition à 18 heures.

Au fil de notre entretien, on apprend que Virginie est née à Paris, a grandi à La Réunion jusqu’à son bac, a poursuivi ses études supérieures en France. Après son mariage, elle a vécu pendant un certain temps à Madagascar avant de s’installer définitivement à Maurice en 2003.  Elle est mère de deux enfants.

La vie artistique, elle l’a connue depuis son enfance.

«  Mon père était dans l’industrie du cinéma et de la musique ». Elle nous apprend aussi qu’elle a commencé la danse à l’âge de six ans et qu’elle a aussi la passion du chant.  «  Une de mes petites passions personnelles », dit-elle dans un grand éclat de rire.  Ce qui ne l’a pas empêché de se produire au  Big Willy’s à Tamarin. «  La scène a toujours fait partie de ma vie », dit-elle.

Entrepreneure

Mais en parallèle, Virginie fait montre de ses talents dans d’autres domaines. Diplômée de l’école française des attachés de presse, elle ajoute : « Je suis formée pour travailler dans un service intégré de communication au sein d'une entreprise, mais j’ai eu un parcours plus production, réalisation et évènementiel ».

Forte de sa licence en communication d’entreprise, elle a travaillé comme attachée de presse en France et à La Réunion dans des maisons de disque.

«  J’ai un background de communication d’entreprise, mais j’ai un parcours plus  terrain, beaucoup plus production, audiovisuel et évènementiel. Ce qui au final est complémentaire puisque je comprends à fond comment fonctionne une entreprise », dit-elle.

Ce qui explique qu’elle n’a pas hésité à accepter l’offre de  Catherine Gris,  pour la présentation de 100 % challenge,  émission consacrée aux reportages sur les entreprises mauriciennes.  «  J’ai surtout accepté,  car je défends l’entrepreneuriat. Mon père, mon frère et mon mari sont entrepreneurs ».

Virginie s’est illustrée récemment  dans son rôle de maîtresse de cérémonie pour She’s Mercedes, à Phoenix Les Halles, à l’occasion de la  Journée internationale de la femme.  C’est un métier qu’elle exerce depuis huit ans maintenant. Sa première prestation remonte à 2011 lors du rebranding  de la firme Ireland Blyth.  «  C’était la première fois que j’étais montée sur scène en tant que maîtresse de cérémonie  devant un parterre d’invités dont le président de la République et autres pointures du monde des affaires ».

Tout un travail

Être maîtresse de cérémonie, c’est veiller au bon déroulement d’un évènement organisé par une entreprise, une fonction protocolaire, une award ceremony et autres soirées mondaines. C’est elle qui donne le top départ, qui demande à telle ou telle personne de prendre la parole.  L’exercice peut paraître simple, mais il y a tout un travail derrière, précise Virginie. Elle parle des rencontres au préalable avec le client pour travailler sur le moindre détail de l’évènement. Il y a ensuite les répétitions.

« Je travaille principalement pour les compagnies, établissement hôteliers, des concessionnaires de voitures. » Soulignons qu’elle est la maîtresse de cérémonie de Tecoma Awards, organisé  par  le magazine Eco-Austral pour désigner l’entrepreneur de l’année.  « En tant que maîtresse de cérémonie, je suis la voix et l’image de l’entreprise », nous dit-elle.
Connaît-elle le trac ?  Elle avoue qu’elle a déjà connu  le trac, mais pendant quelques secondes seulement avant de monter sur scène. «  Mais on ne peut reculer. »

 

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