Accusé de viol par sa tante, le suspect la traite d’allumeuse

Une habitante des hautes Plaines-Wilhems, 41 ans, allègue avoir été violée, dimanche, par son neveu de 23 ans, dans un buisson, à Vacoas. Le neveu rejette une telle accusation et réplique que la tante l’a provoqué en lui tripotant les parties intimes.

Dans une déposition consignée, lundi, au poste de police de Vacoas, Zoya (prénom fictif) affirme avoir été victime de viol. Elle affirme que la veille, vers 14 heures, son neveu, Adil G., lui a fait un appel en absence. Elle l’a alors rappelé et le neveu lui aurait dit qu’il voulait la rencontrer pour lui parler d’un problème. Croyant que le jeune homme était en difficulté, Zoya est partie à sa rencontre.

Toujours selon la version de la tante, Adil G. l’aurait menacée avec un poignard, dès qu’il l’a vue, et l’aurait traînée dans un buisson et l’aurait violée. Zoya ajoute que le neveu lui aurait par la même occasion volé Rs 4 000. Lundi, Zoya a été examinée par un médecin légiste.

Mercredi, Adil a été arrêté par la police de Vacoas. Interrogé par les enquêteurs, il nie avoir abusé de Zoya. «C’est ma tante qui m’a provoqué. Dimanche, elle m’a appelé pour me rencontrer car j’avais sollicité son aide. On s’est rencontré en chemin et elle m’a invité chez elle. En route, ma tante Zoya tenait des propos indécents et m’a montré des photos indécentes enregistrées sur son téléphone portable. De plus, elle me tripotait», dit Adil aux enquêteurs. Il ajoute que la tante lui a proposé de lui faire l’amour dans un buisson. « Mo enn zom e mo pan kapav reziste », raconte Adil dans sa déposition.

Le jeune homme ajoute que, par la suite, la tante lui a demandé Rs 600 mais qu’il ne lui a rien donné. La tante aurait insisté, mais Adil lui a alors menacé de tout raconter à ses proches. « Kan monn dir mo tantine ki mo pu al dir ban fami, linn met foss kase kont mwa », dit Adil aux enquêteurs.

Après son interrogatoire, il a comparu devant le tribunal de Curepipe où une charge provisoire de viol a été retenue contre lui. Pour retrouver la liberté conditionnelle, il a dû fournir une caution de Rs 10 000.

Contactée, Zoya rejette les allégations de son neveu. «Adil ment pour se protéger. Il m’a violée. En voulant l’aider, je suis devenue une victime. Il a profité de ma faiblesse et je ne pourrai jamais lui pardonner », précise  Zoya au Défi Quotidien.

L’enquête menée par l’inspecteur Cowlessur, est placée sous la supervision l’ASP Seetul.