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Affaire Boskalis: la Cour d’Amsterdam pas disposée à coopérer

Siddick Chady était le président de la Mauritius Ports Authority au moment du délit allégué.
Une correspondance de la Cour suprême à la magistrate Wendy Rangan en date du 31 mai 2016 révèle que la Cour d’Amsterdam n’est pas disposée à coopérer avec les autorités mauriciennes dans l’affaire Boskalis. Le document a été versé au dossier à charge, le mercredi 6 juin. Le procès a été ajourné au 29 juin 2016 pour décider de la marche à suivre. L’affaire Boskalis concerne deux anciens hauts cadres du port : Siddick Chady, ancien Chairman de la Mauritius Ports Authority (MPA), et Prakash Maunthrooa, ex-directeur général de l’organisme et actuellement membre du conseil d’administration d’Air Mauritius. Ils sont accusés respectivement de corruption et d’entente délictueuse. L’affaire concerne l’allocation d’un contrat à Boskalis International bv, une firme néerlandaise, en 2006, pour des travaux de dragage dans le port. Un contrat estimé à Rs 439 millions. La firme hollandaise aurait accordé des pots-de-vin de Rs 3 millions à Siddick Chady. Les deux prévenus plaident non coupables.

Visioconférence

À l’appel de l’affaire le mercredi 8 juin, la magistrate Wendy Rangan a lu la lettre que lui a fait parvenir le Chief Registrar de la Cour suprême, Valaydon Mootien. La lettre fait mention d’un manque de volonté de la Cour d’Amsterdam à coopérer avec les autorités mauriciennes dans l’affaire Boskalis. Valaydon Mootien note que c’est à la demande du Deputy Master and Registrar de la Cour suprême, Patrick Kam Sing, qu’il a expédié cette lettre. En effet, la Cour intermédiaire tente de trouver des dates communes avec la Cour d’Amsterdam pour procéder à l’audition des deux témoins néerlandais, Jan Cornelius Haak et Antonius Theodorus Johannes Wilhelmus de Goede par visioconférence.
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