La justice a enfin triomphé ! Tel est le sentiment de la famille Anodin et de leur avocat Bhushan Deepchand.
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Trois Mauriciens, Sandeeren Mareemootoo, André Vincatassin et Yiliana Hengary, accusés d’avoir dépouillé en Angleterre la Chagossienne Marie Norga Anondin, une octogénaire affectueusement appelée Lucienne, ont été condamnés pour fraude et complot, escroquerie et séquestration par la Cour de Snaresbrook en Angleterre.
C’est un jury unanime composé de 12 personnes qui a trouvé trois des quatre Mauriciens coupables. La quatrième accusée, la compagne d’André Vincatassin, a, elle, été acquittée.
À l’appel du procès, il y a deux mois, le procureur, Alan Gardner résumait : « En peu de temps, la victime de cette fraude est passée de propriétaire d'une maison, avec d'importantes sommes sur ses comptes bancaires, à ne possédant pratiquement rien ».
La sentence sera prononcée le 5 novembre prochain, explique l’avocat du fils de la victime, Bhushan Deepchand.
Alors que la justice a tranché, les proches de Norga Anodin regrettent que l’octogénaire ne soit plus en vie. Elle est décédée le 30 juin dernier.
L’histoire Marie Lucienne Anodin, une Chagossienne de 83 ans qui vivait en Angleterre, avait fait scandale.
Elle avait été escroquée d’une somme de Rs 2,7 millions alors que sa maison, à Londres, avait été vendue pour 300 000 GBP (Rs 15 millions).
En 2016, Marie Norga Anodin, qui ne savait ni lire et écrire, avait porté plainte à la police alléguant qu’elle avait été dépouillée de tous ses biens. Parmi, sa maison, située à Forest Gate à Londres, 'vendue' sans que son compte n'ait jamais été alimenté.
Sa carte bancaire se trouvait en possession de Sandeeren Mareemootoo, qui avait fait croire à la vieille dame qu’il était son neveu.
Sandeeren Mareemootoo et ses complices mauriciens André Vincatassin, Marie Joelie Dorothée et Yiliana Hengari, ont escroqué la victime.
Selon l’enquête de la police, 42 000 GPB avaient été dépensées sur des sites de paris en ligne alors que des sommes utilisées pour l’achat de vêtements de marque.
Les prévenus avaient déclaré estimer que l’argent leur était dû car ils s’occupaient de l’octogénaire.
Le fils de Lucienne Anodin avait aussi porté plainte contre eux pour séquestration.
Il a tenu à ce qu'il y ait réparation dans cette affaire malgré le décès de sa mère. L'enquête a duré presque cinq ans.
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