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Affaire Iqbal Toofanny : les cinq policiers obtiennent une révision d’une des conditions de leur remise en liberté provisoire

Iqbal Toofanny, Jhonny Laboudeuse, Joshan Raggoo et Vikash Persand.

Les cinq policiers poursuivis dans l’affaire Iqbal Toofany ont obtenu, le vendredi 20 juillet 2018, par la cour intermédiaire, une révision d’une des conditions de leur remise en liberté provisoire. Au lieu de se présenter trois fois par semaine au poste de police de leur localité, la cour  a ordonné  qu’ils se présentent une fois par semaine entre 6h00 et 18h00. Par ailleurs, les autres conditions sont maintenues.

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Les cinq policiers sont : Vikash Persand, Johny Laboudeuse, Jean François Numa, Vincent Gaiqui et Joshan Raggoo. Ils sont accusés de torture et ils plaident non coupables. Ils ont retenu les services du Senior Counsel, Gavin Glover. La poursuite est représentée par Me Azam Neerooa,  Assistant du Directeur des poursuites publiques (DPP). Il est assisté par le « police prosecutor », le chef inspecteur Seeparsad. 

Les cinq prévenus avaient obtenu la liberté provisoire après avoir chacun fourni une caution de Rs 50 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 700 000. Cette condition de leur remise en liberté est maintenue. La poursuite n’a pas objecté à la requête de la défense de revoir l’une des conditions de leur remise en liberté. 

Les cinq policiers, affectés à la Criminal Investigation Division de Rivière-Noire, avaient été arrêtés après le décès d’Iqbal Toofanny, 42 ans, à l’hôpital Victoria. Ce dernier était sous la garde policière au moment de sa mort, le 2 mars 2015, après son arrestation. Le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du service médicolégal, avait relevé 14 blessures sur le corps d’Iqbal Toofanny. Il avait attribué son décès à une « pulmonary œdema caused by hypovolemic shock following soft tissues injuries». 

Suite à des allégations de brutalité policière émise par la famille Toofanny, le DPP avait institué une enquête judiciaire, présidée par le magistrat Daniel Dangeot devant la cour de Bambous, afin de faire la lumière sur les circonstances entourant le décès d’Iqbal Toofanny. Le magistrat avait conclu qu’il y a eu un acte malveillant.
 

 

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