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Allégation contre la PHQ Special Striking Team : les Casernes centrales démentent l’existence d’une hit-list 

La maison occupée par Bruneau Laurette.
  • Plusieurs Precautionary Measures consignées

Mardi 8 novembre, une « version amendée » d’une supposée hit-list de la Police Head-Quarters Special Striking Team (PHQ SST) a été mise en circulation sur les réseaux sociaux. Cette liste contiendrait les noms des personnes qui représenteraient une menace pour la société. Les noms de politiciens de l’opposition, d’hommes de loi, de journalistes, de travailleurs sociaux y figureraient sur la list, tout comme les noms de certaines personnes ayant récemment été arrêtées par l’unité de l’assistant-surintendant de police (ASP) Ashik Jagai. Le numéro de l’Information Room de la Police y apparaîtrait également.

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Les Casernes centrales nient catégoriquement l’existence d’une telle liste. « C’est absolument faux ! La police n’a jamais fonctionné ainsi. Ce ne sera jamais le cas », tonne un cadre de la PHQ SST. « Sa zafer hit-list-la, se enn nonsense. Enn fos zafer sa. Je le jure. Ni le chef de cette équipe (l’ASP Jagai), ni le Commissaire de police (Anil Kumar Dip), qui est celui qui donne les directives, n’ont jamais fait état d’une quelconque liste ». Ce sont là les propos d’un proche du milieu de la PHQ Striking Team , que nous avons sollicité pour un commentaire sur cette supposée hit-list. 

Perception 

Le lundi 7 novembre, Ivan Bibi, travailleur social et leader du Nouveau Front Politique, a consigné une ‘Precautionary Measure’. Tout comme lui, d’autres personnes, à l’instar de Percy Yip Tong, Alain Malherbes et Dominique Raya la compagne de Bruneau Laurette (son nom n’y figure pas), ont aussi consigné une Precautionary Measure en ce sens. Ils disent craindre d’être la cible de l’équipe de l’ASP Jagai. 

Dans les couloirs de la PHQ SST, on se défend en mettant en avant le fait que certaines descentes ont vu l’équipe rentrer bredouille aux Casernes centrales. « Ena dimounn pe rod kre sikoz dan pei », dit notre source. « Si lapolis abitie fer « planting » ou piez dimounn, ou panse nou ti pou retourn lame vid apre perkisision kot boparan Teeluckdharry ou swa kot Dominique Raya ? », dit un autre cadre de l’unité. « Tout cela est une perception créée par les détracteurs du gouvernement avec un but politique. Dans kazern, nou pa fonksionn koumsa, isi nou fer lanket lor bann prev », explique, pour sa part, un assistant-commissaire de police. 

La maison occupée par Bruneau Laurette et son fils

La maison perquisitionnée par la PHQ Special Striking Team, à St-Pierre, est occupée par Bruneau Laurette et son fils, Ryan. Père et fils occupent le premier étage, alors que le rez-de-chaussée est loué par d’autres personnes. Lors de la descente, le vendredi 4 novembre, les deux hommes étaient chez eux. 

La maison comprend deux chambres à coucher et est considérée comme étant « modeste ». Quelques œuvres décoratives et des tableaux sont suspendus dans les pièces. Des meubles « modestes » habillent les chambres et le salon. Ces pièces ont été fouillées de fond en comble avant que la police n’effectue une descente à Calodyne chez  Dominique Raya, la compagne de Bruneau Laurette. Cette fois, la police s’est retrouvée dans une villa avec piscine.

 

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