Faits Divers

Allégation d'Infidélité - L'épouse : «Mon mari veut me tuer à cause de sa maîtresse»

Elle dit craindre pour sa sécurité. Devika*, 33 ans et habitant St-Julien d'Hotman, allègue que son époux Rajiv*, 37 ans, l'aurait dénudée le dimanche 24 septembre avant de l’agresser violemment. Selon l'épouse, son mari le trompe. Il a été arrêté.

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Elle n'en peut plus . Devika se trouvait chez elle dimanche matin quand son époux Rajiv l'a approchée. « J'avais mon téléphone portable en ma possession et mon époux a voulu le voir. J’ai refusé, car lui ne me donne pas accès à son cellulaire. Une dispute a alors éclaté et il m'a expulsée de la maison et a jeté mes vêtements. J'ai appelé la police. À leur arrivée, les policiers ont donné un avertissement à Rajiv et sont repartis. Après leur départ, Rajiv m'a dénudée. Li finn trap mo seve e linn tren mwa anba e linn tap mwa kout pye partou », dit Devika dans sa déposition. Elle raconte que les voisins, qui ont entendu ses cris de détresse, se sont alors précipités à sa rescousse.

Mari violent

Selon ses dires aux enquêteurs, cela fait déjà 11 ans qu'elle a épousé Rajiv et qu'ils ont un enfant, âgé de 8 ans. Depuis deux ans, selon elle, les comportements de Rajiv ont changé et il serait devenu violent. « J'ai appris que mon époux me trompait et, depuis, il m'agresse. Il veut me tuer à cause de sa maîtresse. Line dir moi si mo pas kit lakaz la mo pa ale, li pou touy mwa », explique Devika aux enquêteurs.

Après avoir donné sa version des faits à la police, munie d’un formulaire 58, Devika s'est rendue à l'hôpital où elle a eu les premiers soins. Elle est par la suite allée chez sa mère de peur que son mari ne mette ses paroles à exécution.

Quant à Rajiv, il a été arrêté le même jour et a été placé en détention. Le lendemain, il a été interrogé et a nié en bloc les allégations faites à son égard. « Zame mo fine traite mo madam koumsa e mo pa kone kifer li pe akiz mwa », a-t-il dit aux enquêteurs.

Après son interrogatoire, Rajiv a comparu devant le tribunal de Flacq où une charge provisoire de menaces verbales a été retenue contre lui. Pour retrouver la liberté conditionnelle, il a dû fournir une caution de Rs 9 000.

Contactée, l'épouse n'a pas souhaité commenter cette histoire. Le Défi Plus a également contacté l'époux qui réfute les allégations mais n'a pas voulu s’épancher sur toute l’affaire.

 

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