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Anciens ministres et députés: Citoyens comme les autres

Loin du pouvoir, les anciens ministres et députés sont retournés à leurs habitudes et ont retrouvé le goût des choses simples. Rencontre.

Arvind Boolell: « Le nez dans les livres »

[blockquote]«J’avais le choix entre reprendre mes activités professionnelles et me consacrer à la politique. J’ai opté pour la politique», dit-il.[/blockquote] C’est donc dans les bouquins, d’économie en particulier, que l’ancien ministre des Affaires étrangères s’est réfugié. Tous les jours à six heures, il va au gymnase, puis, se plonge dans l’actu du jour. Dans la journée, il descend voir ses anciens mandants. Le reste du temps, il le passe aux côtés des siens. « Je me fais un devoir de meubler mon temps, sinon je risquerais la dépression nerveuse. Heureusement, ma situation financière est stable », poursuit-il. [padding-p-1 custom_class=""][/padding-p-1]

Sheila Bapoo: «Je ne me suis jamais sentie aussi bien»

Pendant vingt-deux ans, elle a privé sa famille de sa présence. Sheila Bappoo, 68 ans, se rattrape. [blockquote]«Ma vie, c’était le bureau et les fonctions ministérielles. Depuis que j’ai démissionné du bureau politique du PTr, je passe le plus de temps possible avec mon époux, mes filles et mes deux petits-enfants», dit-elle. [/blockquote] Elle ne regrette pas d’avoir pris sa retraite politique. « La politique, j’en garde de très bons souvenirs, mais la page est bel et bien tournée. Maman et épouse, cela me va. Je cuisine, je vais au marché et je vais parfois récupérer mes petits-enfants à l’école. Je ne me suis jamais sentie aussi bien », poursuit-elle. Aucun engage-ment social en vue pour cette ex-ministre de la Sécurité sociale ? « Je considère cette option, c’est vrai. Je souhaiterais mettre mes connaissances au service de la population à travers le social… » [padding-p-1 custom_class=""][/padding-p-1]

Cader Sayed-Hossen: « Le plaisir de la liberté »

L’ancien ministre du Commerce a repris l’habit de Business Facilitator et, en partenariat avec deux experts, prodigue des conseils aux investis-seurs. « Comme tout politicien, j’aurai préféré être au pouvoir. Mais je m’habituerai à ma nouvelle vie. Il faut du temps : mon passage au gouvernement a laissé des séquelles dans ma vie, qui était très planifiée », confie Cader Sayed-Hossen, qui se dit « ravi » d’avoir retrouvé sa liberté. [blockquote]« Être ministre, c’est beaucoup d’engage-ments. J’étais très rarement maître de mon temps. Doré-navant, je jouis d’une grande liberté. Je me consacre à ma famille, à la reconstruction du Parti travailliste, à ma carrière de politicien, et au social », poursuit-il.[/blockquote] On l’aperçoit en effet souvent dans la circonscription No. 15 (La Caverne/Phoenix). [padding-p-1 custom_class=""][/padding-p-1]

Tassarajen Chedumbrum-Pillay: «Aussi occupé qu’un ministre»

Avant de prendre le portefeuille des Tic, Tassarajen Chedumbrum Pillay comptait 23 ans d’expérience comme avoué. Il a retrouvé son étude de Port-Louis et a ouvert, depuis, trois cabinets, à La Flora, à Rivière-des-Anguilles et à L’Escalier. Cela lui permet d’être proche de ses ex-mandants. L’homme de loi dit avoir… un agenda de ministre. [blockquote]«La seule différence est que je ne connais plus la lourdeur administrative du ministère ! Je me réveille toujours à la même heure et j’ai toujours des journées intenses. Je passe du temps avec ma famille l’après-midi et me fais un devoir de rencontrer mes anciens mandants chaque semaine. La vie continue», dit-il.[/blockquote] [padding-p-1 custom_class=""][/padding-p-1]

Rajesh Jeetah: «Etudes, écriture, jardin… »

Celui qui fut, tour à tour, ministre de la Santé, de l’Agro-industrie et de l’Enseignement supérieur ne s’ennuie pas. Sur son bureau, des documents sur les plantes médicinales côtoient ses livres de droit. Tout en se remettant à l’écriture d’un ouvrage sur les plantes, il termine ses études de droit à l’Université de Woltherhampton à Londres. « Je viens tout juste de soumettre mon mémoire ». Mais ça ne s’arrête pas là : Rajesh Jeetah se consacre aussi à l’entreprise familiale spécialisée dans l’éducation, à son verger à Beau-Bassin et à sa pépinière à Sodnac. « Ce n’est pas toujours facile d’effectuer toutes ces tâches en une journée ! Mais je suis bien obligé de le faire. C’est une question de discipline et de volonté. Outre ma passion pour la culture des plantes, je suis également un fin cordon bleu. Le plat que je cuisine le mieux est le “briani” », dit-il. Comment voit-il l’avenir ? [blockquote]«J’ai été honoré que mon père Ramnath fasse appel à moi pour gérer l’entreprise familiale. Je ne vais pas le décevoir. Mais je ne compte pas délaisser la politique. Je suis toujours sur le terrain», ajoute-t-il.[/blockquote]
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