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Appel à la générosité après Carlos : cinq familles disent avoir tout perdu lors des intempéries

Les dernières intempéries liées à la tempête Carlos ont affecté les maisonnettes de cinq familles à Cité La Cure. Meubles, effets personnels, vêtements et aliments ont été abîmés. Les victimes, dont une femme enceinte de sept mois, n’ont plus rien à se mettre sur le dos et sous la dent. Elles lancent un appel à la générosité du public.

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«àla suite des grosses averses liées au passage du cyclone Carlos, je n’ai pas pu sauver les meubles, les vêtements, les appareils électroménagers et surtout, les effets scolaires des enfants. Les vêtements et accessoires que j’avais achetés pour mon bébé qui va naître ont été abîmés par l’eau boueuse qui s’est infiltrée dans la maison », déclare Jessica Catherine.

Cette jeune femme de 27 ans, enceinte de sept mois, est atterrée. Elle est déjà mère de trois enfants âgés de neuf, huit et trois ans. « Mon concubin n’a pas d’emploi fixe. Tantôt il travaille, tantôt il chôme. Je ne sais plus quoi faire », soutient-elle.

« Je vis avec mes trois fils, on se retrouve tous sur le pavé. Tous nos effets personnels, les aliments et les vêtements ont été affectés par l’eau boueuse qui stagnait dans la maison », confie Jeanne D’Arc, une autre victime.

Par ailleurs, les enfants de Natasha Armance, âgés de dix et cinq ans, se sont rendus à l’école vêtus d’habits sales. « Heureusement, à l’école, on leur offrait de la nourriture, mais à la maison, nous n’avions rien à manger. Notre benjamin a huit mois. Il a besoin de vêtements, de nourriture et de couches », relate cette serveuse.

Elle est contrainte de se réfugier dans sa maison d’infortune, désormais trop étroite pour accueillir autant de monde. « Nous dormons à cinq ou six personnes dans une pièce qui servait à la fois de chambre à coucher et de cuisine. Nous avons fait le maximum pour tout nettoyer et rendre les lieux habitables. Toutefois, il n’y a plus assez d’espace pour circuler.

Nous ne savons plus où aller », ajoute-t-elle.

« L’allocation perçue quand notre maison est affectée par les intempéries ou des inondations ne suffit pas. Il faut nourrir toute une famille, trouver des vêtements pour les petits, et remettre la maison en état puisque nous n’avons nulle part où aller. Nous dormons sur des matelas abîmés posés au sol. C’est mieux que de dormir dans la rue », déplore Claire Jolicœur.

Tout comme ces dernières, Dioza Prosper, une retraitée de 61 ans qui fait face à la même tragédie, lance un appel à la générosité du public pour les aider à sortir de ce malheur. Toute aide sera la bienvenue, comme les vêtements pour les enfants, les aliments et couches pour bébé, les fournitures scolaires et autres effets personnels. Les dons peuvent être déposés dans les locaux du Défi Media Group, rue Labourdonnais, Port-Louis.

 

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