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Après la couture et l’agro-alimentaire : Amrika Sandhaya cible l’agriculture

Après la couture, place à l’agriculture.  avec la culture de Pitaya. Après la couture, place à l’agriculture. avec la culture de Pitaya.

Cette femme entrepreneur a su diversifier ses activités, au fil des années. Après le textile et la vente de gâteaux, elle se lance dans la culture de la pitaya.

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Elle a plusieurs cordes à  son arc. Ce que l’on pourrait dire d’Amrika Sandhaya, couturière professionnelle, productrice et vendeuse des gâteaux. « En quittant l’école, je me suis lancée dans la couture. J’avais alors 15 ans. En même temps, j’ai travaillé dans une usine textile pour ensuite rejoindre une autre compagnie qui fabrique des uniformes pour des entreprises privées, notamment les banques », raconte cette habitante de Beaux-Songes. 

Toutefois, elle voulait se mettre à son propre compte. Aussi, elle décida d’abandonner son emploi et de se concentrer sur la couture. Aujourd’hui, elle compte environ 25 ans d’expérience dans ce domaine. Elle a déjà investi plus de Rs 100 000 dans l’achat de machines à coudre. Elle fait principalement du travail sur mesure pour les particuliers. Elle reçoit aussi de grosses commandes des entreprises. « Mes clients sont notamment les femmes qui travaillent. Mais je fabrique aussi des vêtements pour les enfants et les hommes », indique-t-elle.

Manque de visibilité

Amrika travaille depuis l’âge de 15 ans.

Selon Amrika Sandhaya, les petites et moyennes entreprises n’ont toujours pas de plate-forme et ne peuvent donner une meilleure visibilité à leurs produits, qu’elles confectionnent des baguettes de fromage, du pop-corn, des pistaches grillées ou des chips de banane; qu’elles vendent dans les foires ou à travers des coopératives. « En ce qui concerne la couture, je n’ai aucun souci. Les gens me connaissent grâce au bouche-à-oreille. Mais pour vendre les gâteaux, je n’ai pas de solution appropriée pour me rapprocher des clients », déplore-t-elle.

Ainsi, elle souhaite que dans le prochain budget, le gouvernement propose une mesure pour promouvoir les produits fabriqués localement. Elle dit regretter aussi que, depuis décembre dernier, la vente des produits alimentaires ait baissé en raison du projet de construction à la foire de Quatre Bornes. « Je fais de la couture à domicile à présent, mais mon projet est de monter un atelier pour pouvoir honorer de plus grosses commandes », avance la femme entrepreneur.

Malgré tous les défis auxquels elle fait face, Amrika Sandhaya ne compte pas baisser les bras et veut étendre ses activités. « Maintenant, je vais me lancer dans l’agriculture. J’ai déjà fait une demande au Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI) pour produire de la pitaya sur le toit de ma maison, dans des tonneaux », explique-t-elle. Elle attend maintenant que les procédures soient complétées.

Soutenue par sa famille

Agée de 40 ans et mariée, Amrika est aussi mère de deux fils âgés de 13 ans et de 9 ans. Elle se réjouit d’avoir le soutien de son époux et de ses enfants dans son business. « Pour la couture, je dois me débrouiller par moi-même. Mais pour les gâteaux, ils m’aident dans les préparations et dans l’emballage »,  dit-elle. Ses passe-temps sont la télé et Internet.

À partir de Rs 200

Les vêtements que propose la femme entrepreneur sont disponibles à partir de Rs 200. À titre d’exemple, souligne-t-elle, il faut compter Rs 200 pour la couture d’un choli ou d’une jupe alors qu’il est possible, dépendant du modèle et de la taille, de se procurer une robe ou un pantalon à partir de Rs 250.

 

 

 

 

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