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Après l’Adsu : interrogations et inquiétudes autour des transferts à la Traffic Branch

L’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) n’est pas le seul département de la police concerné par des transferts. Selon des renseignements, environ 17 examinateurs ont été mutés vers la fin de la semaine dernière. Les raisons sont floues pour le moment.

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Selon une source basée aux Casernes centrales, les policiers transférés opéraient dans les trois centres d’examens à travers le pays, Port-Louis, Curepipe et Flacq. Certains d’entre eux ont travaillé comme examinateurs pendant au moins 10 ans. Des moniteurs d’auto-écoles, sous le couvert de l’anonymat, envisagent d’envoyer une correspondance au Deputy Commissioner of Police (DCP) responsable de la Traffic Branch, Mukhtar Din Taujoo et au ministre du Transport terrestre, Alan Ganoo, pour réclamer des explications.

« Lors des examens pratiques, les aspirants conducteurs sont évalués selon des critères établis, dont la conduite défensive. Les nouveaux officiers sont-ils suffisamment formés pour évaluer les compétences des aspirants conducteurs ? » se demandent-ils.

De plus, les moniteurs redoutent que le nombre d’examens quotidiens diminue de manière drastique. Avant la pandémie de Covid-19, il y avait 120 à 150 examens chaque jour dans les trois centres du pays. Aujourd’hui, on en dénombre environ 90 quotidiennement. « Ce nombre pourrait baisser avec l’arrivée des nouveaux examinateurs », indiquent-ils. L’état-major de la Traffic Branch de la police a été sollicité. « Les remplaçants des examinateurs transférés sont en fait des policiers qui ont travaillé autrefois au sein de l’unité », souligne-t-on.

 

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