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Après une brève maladie : fin tragique d’un policier exemplaire

Rajiv Goind Le constable Rajiv Goind travaillait au poste de police de La Gaulette.

La force policière est en deuil. Elle a perdu un frère d’armes. Rajiv Goind, 32 ans, un constable qui avait 11 années de service est mort jeudi, emporté par la maladie. Sa soudaine disparition est considérée par ses collègues comme une immense perte pour la force policière et surtout pour sa famille.

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C’est le 10 décembre 2007 que le jeune homme, originaire du village du Morne, a été recruté par les forces de l’ordre. Il a effectué ses premières armes au sein de la Special Mobile Force. Décrit par ses collègues comme un jeune énergique et déterminé, il a ensuite passé les épreuves d’endurance et a rejoint les commandos d’élite du Groupement d’intervention de la police mauricienne (GIPM). Il faisait la fierté de sa famille.

Il a ensuite été transféré à la Criminal Investigation Division de Bambous. Le jeune homme voulait être proche de sa famille et a, par la suite, été transféré au poste de police de Rivière-Noire. Un de ses collègues, qui l’a côtoyé pendant deux ans, garde de lui le souvenir d’un jeune homme appliqué dans son travail et attachant. « C’était une personne joviale et qui savait s’y prendre quand il était sur le terrain. Il n’hésitait jamais, ne disait jamais non. Il travaillait dur et était un père de famille formidable. Il aimait tant sa fille », se souvient ce policier qui, comme bon nombre de ses collègues et connaissances, n’arrivent pas à se faire à l’idée que le trentenaire n’est plus de ce monde.

Le jeune constable avait été muté au nouveau poste de police de La Gaulette dès son ouverture. « Il s’était porté volontaire pour travailler dans ce nouveau poste de police. Il y était apprécié », ajoute le collègue. « Depuis lundi, il ne se sentait pas bien. Il ressentait d’atroces douleurs à l’abdomen. Des collègues sont allés le voir. Il dormait. Il devait faire son service de nuit, mais dans la nuit, son état s’est aggravé. Il a été conduit au centre se santé de Rivière-Noire, avant d’être transféré à l’hopital de  Candos », précise ce collègue. Le policier y avait subi une opération chirurgicale. « Nous pensions qu’il irait mieux, mais son état s’est détérioré et il est mort jeudi », ajoute notre interlocuteur.

« C’est une immense perte », lâche un haut gradé qui l’a eu sous ses ordres. Dans le village où il habitait, c’est la consternation. Nul ne s’attendait à pareille tragédie. Les messages de sympathies inondent le profil du jeune policier sur Facebook. Les funérailles du constable Rajiv Goind ont eu lieu vendredi. Il a eu droit aux honneurs de la force policière. Il laisse derrière lui sa petite fille, son épouse, sa mère et sa sœur dans une profonde tristesse. « Will miss u bro », « …how will we do without you », « Come back bro. Play rewind… miss you loads, my brother »... autant de messages de sympathies pour ce policier, ce père et cet époux exemplaire, disparu prématurément.

 

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