Arrêté pour culture de cannabis - Le suspect : «Mo ti pou fime ek enn parti ti pu vande pu pey det»

Joli coup de filet des limiers de la Criminal Investigation Division (CID) de Souillac dans la journée du dimanche 30 juin, à Cité Brise-de Mer, Souillac.
Un homme de 55 ans, habitant Souillac, a été arrêté pour possession et trafic de cannabis. Du papier cellophane, une somme de Rs 3 445 et plusieurs plants de cannabis ont été saisis lors de cette descente policière.

Le quinquagénaire a été présenté devant la justice dans la journée du lundi 1er juillet. Face aux enquêteurs, le suspect a avoué son délit et a justifié son acte, en affirmant qu’il avait grand besoin d’argent. « Mo ti pou fime ek enn parti ti pou vande pu pey dett », a-t-il indiqué.  Se fiant à certains renseignements, les hommes du sergent Figaro de la CID de Souillac ont, vers 10 heures dimanche, effectué une descente au domicile du suspect, à Souillac.

Munis d’un mandat, les policiers ont perquisitionné la maison en présence de l’occupant. Dans un premier temps, une boîte à outils a attiré l’attention des policiers. Ils ont découvert, dans une enveloppe scellée, deux colis contenant du papier cellophane, utilisé couramment pour l’empaquetage des pouliahs de cannabis. Le suspect a avoué qu’il s’agissait de sachets qu’il utilisait pour envelopper les doses de cannabis. « Byen lontan mo ti servi sa pou anvlop gandia », a avoué le suspect aux hommes de l’Assistant Surintendant Callychurn.

Interrogé à la suite de la découverte d’une somme de Rs 3 445 soupçonnée d’être une partie de la recette provenant du trafic de drogue, le suspect n’a pipé mot.

La perquisition s’est poursuivie dans d’autres pièces du domicile du suspect et dans un entrepôt situé dans la cour. Lors d’une vérification, quinze pots, contenant de la terre mélangée avec du fumier ont été découverts. Dans l’un des pots, il y avait un plant de cannabis d’environ 10 centimètres et dans d’autres, des plants qui venaient de bourgeonner. Tous ces objets ont été placés sous scellés et envoyés au Forensic Science Laboratory pour analyses.

Interrogé, le suspect a expliqué qu’il s’adonne à cette culture pour éponger une partie de ses dettes, tout en conservant une partie pour sa propre consommation. Il a aussi indiqué avoir obtenu les semences de cannabis lorsqu’il avait acheté des pouliahs de gandia pour sa propre consommation. « Mo ti gayn 17 lagrin gandia e mo finn desid pou mo plant zot», dit-il.

À la fin de la perquisition, le suspect a été conduit au bureau de la CID pour la suite de l’enquete. Il a ensuite passé la nuit du dimanche 30 juin, dans une cellule au poste de police de Rose-Belle avant d’être traduit devant le tribunal.