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Arunima Gobin-Bhunjun: une gestionnaire hors pair

Quand elle n’est pas dans son institut de santé-beauté, elle revient à ses premiers amours : les chevaux. Arunima Gobin-Bhunjun, 45 ans, directrice du Centre d’équestre de Riambel, s’est fixé pour mission de donner une nouvelle vie aux chevaux « retraités » des champs de courses. Étant une passionnée des chevaux et consciente du sort parfois triste que connaissent nombre d’entre eux, Arunima Gobin-Bhunjun a créé un centre, unique en son genre, dont l’objectif principal est d’offrir un nouveau départ aux chevaux réformés des pistes de courses. La démarche est aussi professionnelle car elle ouvre la voie aux loisirs et au tourisme équestres. « L’objectif de cette écurie est simple : sauver les chevaux », lance Arunima Gobin-Bhunjun. « J’offre une seconde vie à ces animaux qui, pendant leurs heures de gloire, étaient aimés de tous. Mais une fois qu’ils ne peuvent plus servir, on les oublie. Certains sont mêmes maltraités et cela, je ne peux le supporter. » Ces chevaux s’adaptent souvent difficilement à la retraite, d’où la nécessité de faire preuve de beaucoup de patience. « Le cheval de course a subi un entraînement intensif, avec une alimentation et un suivi médical appropriés. Il arrive ici hyperstressé. Seule une main gentille peut calmer un cheval énervé », souligne-t-elle. D’aussi loin qu’elle se souvienne, Arunima Gobin-Bhunjun affirme que le lien spécial qui l’unit aux chevaux lui procure un sentiment de bien-être. « Je ne peux l’expliquer. Cela fait 35 ans maintenant que je vis une belle histoire d’amour avec les chevaux. » « J’étais une fan de Zorro et de Tornado son étalon noir. J’étais tellement fascinée par les chevaux que mes parents, Nirmala et Neermul, m’ont emmenée à un concours hippique à Le Chaland. Quand ils ont vu à quel point j’étais subjuguée par le spectacle, ils ont décidé de m’inscrire au club hippique », se rappelle-t-elle avec nostalgie. L’équitation, dit-elle, c’est l’école de la patience, du sang-froid, de la maîtrise de soi et de la diplomatie. Ainsi, après sa scolarité au Lycée La Bourdonnais, elle s’envole pour des études en gestion à l’université Paris-Dauphine. À son retour, elle prend de l’emploi dans une agence de publicité. C’est là qu’elle rencontre son futur époux, Jay Bhunjun. « En 1999, Jay m’a offert mon premier cheval qui s’appelait Unstoppable. N’ayant aucune idée où le garder et le chevaucher, il m’a aussi offert un terrain à Riambel pour vivre ma passion. C’était l’un des plus beaux cadeaux de ma vie. Un rêve qui se réalisait », dit-elle. Elle a aussi initié son mari à ce sport royal. C’est là que l’idée d’ouvrir le Centre équestre de Riambel a commencé à germer. Aujourd’hui, le centre possède onze chevaux, dont l’ex-champion Strike Again qui est très connu des turfistes. Les balades sont personnalisées et adaptées au niveau de chaque cavalier afin de garantir le maximum de sécurité lors des promenades sur la plage. Arunima Gobin-Bhunjun gère, en parallèle, son institut de beauté. Le mercredi et le samedi, elle quitte Roche-Brunes pour se rendre à Riambel pour aller voir ses chevaux, les monter et enseigner l’équitation. Passion qu’elle transmet aussi à Shelina, sa fille de 13 ans.
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